Oui, ça vaudra le coup, mais on ne le sait pas encore. Pour l’instant, on est seulement impatient. Jusqu’ici, chaque kilomètre ressemble au kilomètre précédent. Le rythme répétitif est imposé par le paysage. Le Saint Laurent est hypnotique. Monumental. Je ne me rappelle plus depuis combien de temps la rive d’en face a disparu. Et puis viennent les derniers virages. Et Saint-Siméon. Un dernier arrêt chez Laurie pour déguster une poutine en guise de tradition. Les derniers embouteillages d’avant traversier. Et le traversier.
Pour se remplir d’ailleurs il faut un ailleurs et une bande-son. La musique dans notre tête est indissociable des sentiments que l’on développe face à ce que l’on vit. Seul, on peut courir le monde. Avec la musique, on voyage autrement, plus loin. Suite du road trip dans une semaine, ou dans le numéro 91 de Longueur d’Ondes.
Playlist Deezer juste ici.
Cet article a été écrit durant le Festival de la chanson de Tadoussac 2019.
Texte & photos : SAMUEL ROZENBAUM
