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PASCAL GUEUGUE

Le plein d’idées !

Après 20 ans d’expériences professionnelles, de rencontres et de beaucoup d’écoutes musicales, Pascal Gueugue a présenté le 22 février, au Ground Control Paris, la Fédération des Musiques Metalliques, dans le but de réunir et représenter tous les acteurs du metal français. Parcours d’un initiateur !

Pascal Gueugue

Après des études en Sciences Politiques, avec l’obtention d’un DEA en Relations Internationales, Pascal a touché à beaucoup de métiers : journaliste à Lyon, responsable de la communication à la Fnac de Chartres, lui permettant l’organisation d’événements musicaux en magasin, entrepreneur dans le spectacle (avec déjà des artistes à notoriété comme Tété, Thomas Dutronc, Kery James, ShakaPonk…) et puis une longue période à la Direction de la pédagogie du Pôle Musique-Spectacle Vivant au CIFAP, un centre de formation des professionnels de l’audiovisuel, du cinéma, de la musique, du spectacle vivant et du web.

“Nous avions environ 500 étudiant(e)s par an, pour de l’accompagnement sur des projets artistiques. Une multiplication de savoirs pour nos accompagnés : production, management, administration…” se souvient Pascal.

Début 2018, Pascal co-fonde le “Metal Social Club“, un club de networking réussissant des entrepreneur(se)s, des décideur(se)s, des experts de la tech et de la transition écologique et des acteurs de l’économie créative engagés sur des sujets d’innovation, avec pour ticket d’entrée Iron Maiden dans les oreilles.

Et la musique dans tout ça ?
“Elle arrive vers 15/16 ans, par les Beastie Boys, qui mêlaient rap et rock alternatif”, puis happé, dans le début des années 90, par la médiatisation des groupes mondiaux de hard-rock, comme Metallica et les Gun’s Roses.

Et cette Fédération alors ?
“Elle m’est venue d’un constat simple” : l’absence de structuration de la filière Metal, son manque de professionnalisation et de considération par rapport à d’autres genres musicaux, “cela pénalisent son développement” poursuit-il.

Le souci du détail

La musique passant beaucoup par l’image, Pascal s’est concentré avec l’agence Brewster, sur le logo, à trouver des références à la musique metal : “le dessin du signe s’inspire du logo de Motorhead” et puis “l’aspect érodé renvoie au metal rouillé et donne une tonalité “fanzines”, premiers supports d’expansion et de découverte de la musique metal”, indique-t-il.

Un logo qui est décliné en différentes couleurs (rose, vert, jaune…) : “nous somme, multiples et ouverts !” proclame-t-il.

La Fédération des Musiques Métalliques en avance donc sur son temps ?
A en croire l’étude lancée avec l’ADAMI et la SACEM ? c’est là que ça coince : seulement 4 % de femmes artistes metal, “évidemment que c’est trop peu !” affirme Pascal, qui veut bouger sur le sujet, mais “encore dans les Conservatoires de musique, on associe toujours certains instruments de musique à un genre : les jeunes hommes à la guitare et les jeunes femmes aux violoncelles” se désole-t-il.

Les actions qui arrivent

Pour 2023, la Fédération voit les choses en grand : un tour de France des régions, pour une cartographie des acteurs régionaux de la filière, de la formation, professionnalisation et accompagnement sur la structuration des projets, des événements soutenus (notamment l’association « Noise Impulsion » et son initiative de “Recyclage de Metal Rouillé”), le livre « le Metal expliqué aux jeunes » avec Aldebert, qui sera proposé à des établissement scolaires, dans l’idée de comprendre l’esthétisme, ses déclinaisons et de démocratiser le genre. Puisque l’on vous dit que le metal s’ouvre !

Pierre SOKOL

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