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LES PROMENADES DE LA BANDE SONG

Bande Song © Samuel Rozenbaum

Il n’est jamais trop tard. Je décide d’embarquer pour le large dans un de ces colosses à touristes. Eux veulent s’approcher des baleines, moi du phare du Haut-fond Prince qui m’attirait déjà sur les cartes postales de l’épicerie hier. J’espère frôler cette toupie géante pour me laisser emporter plus loin. Au premier béluga, je ne peux m’empêcher d’avoir Mambo No. 5 de Lou Bega en tête. Mon cerveau me laissera-t-il un jour du répit ? Je reste un touriste éternel en moi-même, inapte à accepter que le relief sous-marin puisse être accidenté. Il me faudra regarder tôt ou tard sous l’eau si je veux autoriser les fleurs à pousser aussi à l’extérieur.

Pour se remplir d’ailleurs il faut un ailleurs et une bande-son. La musique dans notre tête est indissociable des sentiments que l’on développe face à ce que l’on vit. Seul, on peut courir le monde. Avec la musique, on voyage autrement, plus loin. Pour cette sixième étape à Tadoussac, c’est Ariane Moffat qui a fait office de guide. Suite du road trip dans une semaine, ou tout de suite dans le numéro 91 de Longueur d’Ondes.

Texte & photographies : Samuel Rozenbaum.

Cet article a été entièrement rédigé au Festival de la Chanson de Tadoussac.

Playlist Deezer.

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