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GENERIQ

delgres

Du 7 au 10 février 2019, à Dijon

QUOI ? GéNéRiQ est un festival de musiques actuelles qui se déroule dans plusieurs grandes villes de l’est de la France (Dijon, Besançon, Pays de Montbéliard, Belfort, Mulhouse). Créé en 2007 sous l’impulsion des Eurockéennes, le festival se veut défricheur et ouvert sur tous genres et tous pays.

OU ? Pour cette 12e édition, nous avons suivi les concerts se déroulant à Dijon, et notamment à La Vapeur (SMAC 21) pour le plus gros des concerts.

Ammar 808

 

ENCORE ! Déjà vu au MaMA festival en octobre dernier, on avait hâte de danser de nouveau sur l’électro folklorique tunisienne d’Ammar 808 qui a fait transpirer la grande salle de La Vapeur.

 

FLAVIEN BERGER, qui affichait complet, propose un set pédagogique, plein d’improvisation et d’humour. Un concert-brunch dans une salle industrielle qui n’a pas manqué de poésie !

 

Flavien berger

 

JAMES BROWN PAS CONTENT : Vaudou Game et son disco-funk a fait bouger le public en rythme.

« L ’AMOUR EST-IL POP ? », la conférence donnée par le musicologue Bertrand Dupouy, que l’on aurait écouté 2 h de plus ! Balayage des chansons d’amour, des 50s au 80s, anecdotes, extraits de musique, distinction entre rock et pop, humour… Captivant !

« M. PRÉSIDENT », la chanson phare de Delgrès, raisonne particulièrement dernièrement. Musique blues et politique font bon ménage. On n’en oublie pas de danser sur la chaude voix du chanteur créole, la batterie et le soubassophone, impressionnant instrument !

A CAPELLA, ou presque : Ann O’aro impose le silence à un public attentif à ses chansons maloya en créole.

DANÇA ! Le Portugaise Pongo n’avait qu’une mission : faire danser le public sur son kuduro électro, pari réussi !

 

pongo

 

LA GRANDE CLASSE de M. Arnaud Rebotini et son impeccable moustache. Entouré de machines, le producteur remplit la salle comble de sa techno. On secoue son corps frénétiquement au son des « boum boum » et on adore !

NON à la crise d’adolescence d’Hubert Lenoir qui avait pourtant conquis nos oreilles de son album Darlène. Une impression de trop vouloir se donner une certaine image, et d’un manque cruel de naturel. Pourquoi vouloir se la jouer punk lorsque l’on sort un album de pop jazzy ?

LES PLUS :
La programmation très intéressante, pour la découverte, qui a fait l’impasse sur le commercial tout en sachant plaire à son public (un joli travail de programmateur·trice en somme).
Le visuel et la plaquette (très utile et ludique).
Les petits prix, grâce notamment à la carte culture (merci M. le Maire Rebsamen).
Découvrir les sublimes architectures dijonnaises (Hôtel Voguë, Hôtel Despringles).
L’ouverture sur l’international.

LES MOINS : Les horaires approximatifs de La Vapeur.

BILAN : une programmation aux petits oignons résolument faite pour danser, éclectique. Électro le vendredi, musiques du monde le samedi (maloya de la Réunion, kuduro portugais, blues créole, funk du Togo, électro-folk tunisienne,), brunch en douceur le dimanche avec Flavien pour se remettre de ce week-end sportif. On reviendra !

 

>> Site du Generiq

Texte : LAURA BOISSET

Photos : MARIE-PIERRE BAUDIER et ALICE BACKSCHEIDER

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