Bandeau Longueur d'Ondes n° 101

FFF

L’Olympia, Paris, le 3 Avril 2024

 

Le retour des mighty four après plus de 20 ans d’absence était très attendu et c’est devant un parterre de fans surexcités dans un Olympia plein à craquer que Marco Prince, Yarol Poupaud, Niktus et Krichou Monthieux sont venus défendre leur tout nouvel album I Scream et électriser la salle au son de leurs mythiques tubes des nineties !

 

 

Warm up

 

23 ans se sont écoulés depuis le dernier album studio du groupe aux trois F qui ornent la façade de la mythique salle parisienne ! C’est dire si l’effervescence est grande parmi les fans de la première heure qui se massent dans la fosse, prêts à jumper au son de Barbès ou d’autres tubes qui ont fait la légende de FFF dans les années 90, les propulsant au rang de french stars de la fusion rock-funk. Pour le moment c’est Joujou, qui a la lourde tâche d’assurer la première partie et de préparer l’arrivée des darons de la Fonk ! Pas facile de préchauffer la salle pour le duo frère-sœur gentiment pop-punk avec un look cuir noir et un make-up charbonneux digne de Robert Smith. Une partie du public est au bar et l’autre attend les stars de la soirée en papotant. Mais leur performance sur scène est aussi réjouissante qu’énergique et on sent bien que ces deux-là ne boudent pas leur plaisir d’être sur la scène de l’Olympia.

 

C’est parti !

 

Un FFF gigantesque s’illumine sur tout le mur en fond de scène et c’est devant un Olympia encore plongé dans le noir que le groupe fait son entrée, arborant des lunettes néon sur lesquelles brillent les 3 lettres préférées de l’assistance. Le ton est donné. FFF est là pour le show et l’attente de ces dernières années sera récompensée. C’est sur les nouveaux titres “All right”, “Tout ce qu’on fffait” et “Magazines” que le groupe ouvre le show avec un Marco Prince très en voix et vêtu d’un costume orange et noir et d’un chapeau de cowboy. Niktus fidèle à ses habitudes est torse nu avec une improbable cagoule de yéti bleue. Yarol, le guitar hero tout en assurance et en charisme rock a l’air bien sobre dans son cuir à côté de ses voisins de scène. Déluge d’applaudissements et de cris dès leur apparition et il ne faut pas longtemps pour le public se mette à bouger et sauter, faisant monter très vite la température dans la salle. FFF c’est ça aussi. Cette énergie brute, cette rythmique imparable et ce flow qui fait jumper la foule !

 

Vous êtes toujours vivants ?

 

Comme un rappel de leur concert aux Eurockéennes de 1997, Marco Prince va lancer à plusieurs reprises cette question au public qui hurle de plaisir en retour. Ils sont vivants et bien vivants. Là pour lâcher toute cette énergie accumulée et communiquer le bonheur de retrouver leur groupe fétiche dans une forme olympique, c’est l’année en plus… Les titres s’enchaînent : “Silver Groover”, “On devient FFFou” avec la même énergie intacte sur scène mais c’est sur “Le Pire et le Meilleur” que la foule franchit un niveau supplémentaire de kiff… le plancher de l’Olympia rebondit bien fort, propageant les ondes telluriques de la fosse qui s’en donne à cœur joie ! La foule est bien vivante et FFF sur scène tient toutes ses promesses, infatigables, inarrêtables et communicatifs, enchaînant les tubes sans interruption jusqu’au rappel ! Et c’est sur un Barbès très attendu et endiablé que le groupe s’engouffre vers la fin du show, Yarol s’octroyant un slam sur le public, continuant son solo de guitare alors que les fans en délire le portent et le font avancer de main en main. Marco Prince va aussi prendre son bain de foule sur “Love Train” qui clôture le show alors qu’une boule à facettes fait son apparition au-dessus de la scène transformant l’Olympia en dancefloor géant et envoyant des faisceaux lumineux dans les yeux des fans qui brillaient déjà de bonheur d’avoir revu enfin leur groupe FFFétiche après une trop longue absence ! Merci pour le show et l’énergie ! See you à la Cigale !

 

Textes : @Zi.only.Caro – Photos  :  David Poulain

 

ARTICLES SIMILAIRES