Salle Pleyel, 8 octobre 2023
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Pour fêter les cinquante ans de cet album phénoménal qu’est Mekanïk Destruktïw Kommandöh, Magma investissait la salle Pleyel pour deux soirs les 7 et 8 Octobre derniers. Comme souvent le groupe nous offrait un concert divisé en deux parties : dans la première Christian Vander et sa bande nous offraient un set acoustique pour chœur et deux pianos suivi d’une seconde électrique durant laquelle le groupe va nous rejouer la trilogie Theeusz Hamtaahk du Trianon de 2000.
La partie acoustique est intéressante mais assez complexe à saisir pour qui n’est pas un « ultra » de Magma avec des chants très « décalés » de Christian Vander.
Après un court entracte le groupe revient sur scène pour la partie électrique et nous offre la splendide trilogie composée de Theusz Hamtaahk, Wurdah Ïtah et Mekanïk Destrukïw Kommandöh. Christian Vander donne comme toujours le tempo et se révèle aujourd’hui encore et les années passant un génial musicien. Ses parties de batterie s’avèrent phénoménales et soulèvent l’enthousiasme d’un public connaisseur. Les chœurs sont à l’unisson et élèvent la musique de Magma vers des cimes toujours plus hautes. Toujours complexe la musique du combo dans sa version électrique se révèle néanmoins plus accessible et touche davantage à l’émotion qu’à l’intellect. Les parties vocales du chanteur principale sont sublimes et la voix de Stella Vander un pur enchantement.
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Après cette partie magnifique le groupe quitte la salle sous les vivas mérités de la salle avant de revenir pour un court rappel avec le mélancolique, “La Dawotsin”, un morceau dont semble-t-il Mike Oldfield s’est inspiré pour composer Tubular Bells. Ce titre montre pour ceux qui ne connaissent pas trop Magma que le groupe peut être capable de titres moins abstraits avec une approche plus organique et moins intellectuelle de sa musique.
Un superbe concert qui montre que ce groupe après tant d’années reste tout aussi inventif qu’il ne l’était à ses débuts. Magma a révolutionné la musique en France et continue de le faire.
Texte : Pierre-Arnaud JONARD
Photos : Elody DI COCO
