Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

LES WAMPAS

Les Wampas © Jessica Calvo

Le 7 février 2020 au Krakatoa, Mérignac, Gironde.

Pour les trente ans du Krakatoa, Transrock ne pouvait pas faire sans ce groupe emblématique du rock français ! Ils étaient là en 1999, en 2003, 2005 puis aux 15 ans de la salle rock de la périphérie bordelaise…

Didier Wampas, Jean-Michel Lejoux, Tony Truant, Nicolas Schauer, Effello Wampas, cinq noms qui incarnent un groupe iconique que l’on qualifie “d’inventeur du rock’n’roll”.

Une soirée très attendue par les fans qui débute avec, en première partie, le trio noise des Wizard. Les jeunes Bordelais chauffent la place, retournant au passage la scène et la fausse. Une énergie tantôt prog, tantôt punk, un brouhaha étourdissant et fulgurant secoué de breakdowns et d’un jeu de lumière épileptique collant parfaitement aux rythmes du groupe. Ils en profitent pour annoncer la sortie d’un EP en mai, lançant au passage un « Est-ce que t’es prêt pour la bagarre ? » avant de jouer “Tarzan”, un titre qui se prête aisément aux pogos. Puis vient “Dead Space”, un titre qui résonne encore à nos oreilles, la voix de Romain, chanteur et bassiste, nous transperçant de part en part, effectuant des positions non identifiées lors du solo. Puis la dernière chanson, loops de la guitare jouée par Manuel Cayla, en totale transe. Un morceau qui a conclue en beauté cette première partie, avec Finn, batteur, épris de headbangs, et Manuel et Romain au sol, ce dernier ayant littéralement mangé son micro terminant ce début de soirée dans un scream mémorable. Ils étaient venus pour la bagarre ; uppercut dans le public !

 

Wizard © Jessica Calvo

Wizard

 

Wizard © Jessica Calvo

Wizard

 

Les maîtres de la soirée entrent en scène. Et après leur trente-sept années d’activité, les Wampas investissent la scène du Krakatoa sous l’acclamation de tous. Criant leur nom, frappant des mains, des gens venant d’un peu partout et de tout âges se sont rassemblés pour fêter une musique qui rapproche, une musique qui « Sauve le monde ».

Derrière les musiciens, des énormes ballons aux lettres de WAMPAS. Dés les premières notes la salle entière, pleine à craquer, se met à danser. Mais comment ne pas se laisser emporter par l’énergie des Wampas, par la voix punk rock de Didier Wampas et par l’emballement scénique du groupe ? Revigorant ! Avec une jeunesse retrouvée, leur vitalité contamine le public : jets de verre en l’air, danses effrénés. Didier, à plusieurs reprises, balance son micro en l’air et, en bon viseur, le rattrape à la volée. “C’est l’amour” chante-t-il bras tendus vers le public ; ça oui ! Mais “C’est politique” aussi, car on oublie pas l’âme contestataire des Wampas… Mais que serait un bon concert de rock sans lui ? Les Wampas proposent de « faire le plus grand Wall of Death que le Krakatoa ait connu ». Le public rentre dedans sans se poser de questions malgré un premier essaie peu concluant. Il est là l’esprit punk rock ! Arrive alors “Punk Ouvrier”, poing en l’air, rage au ventre ; public et musiciens en cohésion !

Entre bonne humeur et punch, cette soirée au Krakatoa nous confirme que, oui en effet, les Wampas still rock !

 

Les Wampas © Jessica Calvo

 

Les Wampas © Jessica Calvo

 

Les Wampas © Jessica Calvo

 

Les Wampas © Jessica Calvo

 

FANNY JACOB

Photos : JESSICA CALVO

>> Site des Wampas

ARTICLES SIMILAIRES