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JÉRÔME ATTAL

La petite sonneuse de cloches

Éd. Robert Laffont, 270 pages, 19 €

La petite sonneuse de clochesLorsqu’il ne compose pas des chansons pour lui-même ou pour les autres (Vanessa Paradis, Constance Amiot, Eddy Mitchell…), l’éclectique Jérôme Attal manie l’art du roman avec délicatesse, prompt à nous embarquer dans son imaginaire tendre et coloré. Son précédent opus, 37, étoiles filantes (Robert Laffont), nous plongeait dans le Paris de 1930, sur les pas du sculpteur Alberto Giacometti, froissé avec son ami Jean-Paul Sartre. Cette fois, l’auteur rebondit sur une phrase des Mémoires d’outre-tombe, de Chateaubriand : « J’entendis le bruit d’un baiser, et la cloche tinta le point du jour ». Nous voilà plongés dans un chassé-croisé savoureux entre deux époques. Celle du jeune Chateaubriand, d’abord, désargenté. Enfermé un soir dans l’abbaye de Westminster, il reçoit le baiser fugace d’une sonneuse de cloches. Celle de Joachim, ensuite, lancé sur les trace de cette mystérieuse jeune fille dans la capitale britannique, après la découverte d’un manuscrit rédigé par son père. Romantique et doux.

AENA LEO

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