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DISCOGONIE

The No Comprendo et L.A. Woman

 

La collection Discogonie chez Densité Éditions est basée sur un principe simple : un livre, un album. On y trouve ainsi des ouvrages dédiés à Harvest de Neil Young, Pornography de Cure, Horses de Patti Smith, Broken English de Marianne Faithfull, Histoire de Melody Nelson de Gainsbourg, le double blanc des Beatles…

 

Rituel immuable, les albums sont disséqués par des auteurs qui sont journalistes, musicologues ou simplement amateurs éclairés, analysant chaque titre après une mise en contexte de sorte à mieux appréhender les conditions dans lesquelles le disque a été réalisé.

 

The No Comprendo des Rita Mitsouko et L.A. Woman des Doors viennent compléter une collection qui s’enrichit constamment de beaux volumes.

 


 

The No Comprendo – Les Rita Mitsouko

Marc BESSE – 96 pages, 12 euros

 

Même si c’est “Marcia Baila”, titre présent sur le premier album, qui aidera le duo à accéder à une notoriété certaine, c’est bien The No Comprendo qui lui permettra de changer de dimension et de trajectoire. Fini le bricolage et les morceaux composés entre l’évier et le frigo, avec The No Comprendo, Catherine Ringer et Fred Chichin se donnent les moyens de réussir : Tony Visconti à la production mais aussi Jean-Baptiste Mondino à la réalisation des clips à un moment où l’image devient aussi importante que la musique. Marc Besse, l’auteur, explique comment et avec quel soin les Rita ont abordé le projet pour réaliser un album devenu culte, depuis la pochette jusqu’à l’analyse de tous les morceaux parmi lesquels les intemporels “Les histoires d’A.”, “C’est comme ça” ou bien encore l’incontournable “Andy”.


 

L.A. Woman – The Doors

Mathieu JUNG – 144 pages, 12 euros

 

Avec son iconique pochette marron sur laquelle a été posée une photo du groupe sur fond jaune, L.A. Woman reste un des albums les plus importants musicalement mais également un marqueur indélébile dans la mémoire collective d’une génération bercée par la poésie de Jim Morrison. Ce sixième disque des Doors sera également le dernier du groupe avec son chanteur idolâtré qui s’éteindra seulement 3 mois plus tard après la sortie de L.A. Woman, soit en juillet 1971. Fidèle à l’esprit de la collection, après une mise en contexte de l’album, Mathieu Jung explore dans les moindres recoins chacun des titres (“L.A. Woman”, “Been Down so Long”, “Riders in the Storm”…), enrichissant notamment son propos par des éclairages très pertinents sur les constructions et techniques musicales utilisées, permettant une lecture immersive autour de l’histoire d’un disque qui révèle ici tous ses secrets.


 

Xavier-Antoine MARTIN

 

Site de la collection Discogonie

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