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CHORUS 2019

La Seine Musicale - Photo : Dan Pier

Du 3 au 7 avril 2019 à La Seine Musicale, Boulogne-Billancourt

Paris s’éveille, ou plutôt la belle saison se réveille, grâce à l’événement piloté par le département des Hauts-de-Seine, le Festival Chorus. Un cru 2019 marqué par une tonalité très urbaine pour un week-end de festivités où têtes d’affiches et jeunes pousses se partagent les six scènes de la Seine Musicale.

CURRICULUM VITAE : Un festival parisien de 31 ans, où la scène émergente a la part belle au fil des éditions.

BULLETIN MÉTÉO : En avril, mieux vaut ne pas se découvrir d’un fil, car alternance de douceur et de fraîcheur en fonction des heures.

PROGRAMMATION : Vendredi c’est électro (2 Many DJ’S, Ammar 808…), samedi c’est scène indé (Adam Naas, Gaëtan Roussel, Shaka Ponk ou encore Gaëtan Roussel) et dimanche, place aux musiques urbaines (Youssoupha, Caballero & JeanJass, Grandmaster Flash, etc.).

PRIX CHORUS : Le duo 100% féminin Oktober Lieber est le lauréat de cette édition 2019, avec à la clef une dotation de 10.000€ en aide professionnelle.

 

Oktober Lieber, Prix Chorus 2019 - Photo : Dan Pier

 

OUPS : La soirée de vendredi est marquée par divers couacs, dont la prestation de Tricky sur la Grande Scène. Le Britannique, annoncé comme tête d’affiche, n’a pas fait forte impression, en ne restant que trois morceaux sur les planches. Visiblement pas en état, il laisse le soin à sa choriste d’assurer le reste du set.

ANTHOLOGIE : Gaëtan Roussel. Le meneur de voix et guitariste de Louise Attaque fait monter progressivement les décibels la seconde journée de festivités, alternant les morceaux de sa carrière solo et ceux de son groupe phare.

 

Gaëtan Roussel - Clémence Rougetet

 

ENCORE : Avis de tempête samedi soir sur l’Île Seguin. La tornade Shaka Ponk souffle fort pendant 1 h 30 de show. Le groupe prend rapidement possession des lieux, proposant un rock nerveux à coup de battle entre leur singe Goz et leur vrai batteur, Ion.

 

Shaka Ponk - Clémence Rougetet

 

DÉCOUVERTES : Dope Saint-Jude illumine la dernière journée du festival. Originaire de Cape Town (Afrique du Sud), la jeune femme propose un son hip-hop tonifiant et militant, prônant l’égalité des classes, des races et des genres. Dans un tout autre genre, Worakls Orchestra aime les défis : mêler électro à un orchestre symphonique. Pari réussi, puisque la symbiose entre les deux mondes fait rapidement se lever les spectateurs de l’Auditorium (chapeau bas !).

 

Dope Saint Jude - Photo : Dan Pier

 

DOUBLE AA : Il fait partie des talents à suivre : Adam Naas. Parisien autodidacte, sa voix fait rapidement penser à celle de LP. Un univers soft mais envoûtant, dont le charme ne peut que faire chavirer les oreilles.

 

Adam Naas - Clémence Rougetet

 

BILAN : Si la programmation se veut éclectique, elle affiche néanmoins ses limites, de par la fréquentation moins faste que l’an dernier. Mais il est à noter que le festival s’imprègne de plus en plus de ses nouveaux locaux d’accueil depuis 2017, de par cette volonté de proposer une identité visuelle et une scénographie adaptée à La Seine Musicale. Notons également cette farouche conviction de mettre la lumière sur les talents de demain. Dans tous les cas, le rendez-vous est déjà pris pour 2020 !

 

Site du festival

 

CLÉMENCE ROUGETET

PHOTOS : DAN PIER & CLÉMENCE ROUGETET

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