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THEO LAWRENCE & THE HEARTS


THEO LAWRENCE & THE HEARTS © photo : Guendalina Flamini

Le 27 novembre 2018, Trianon, Paris.

Theo Lawrence & The Hearts sont sur la fin d’une énorme tournée qui les a menés un peu partout en France, mais aussi à l’étranger. Pour fêter ça, ils se sont offert la mythique salle parisienne. Le concert est l’occasion de marier soul, blues et rock entre titres puissants et tendres slows.

À 20 h, trois hommes en costume cintrés se présentent sur scène. Alexis Evans est là en mode trio pour ouvrir le bal. La basse est nerveuse, les riffs de guitare envolés, la batterie se permet des folies jazzy, et le son oscille entre rockabilly et rhythm’n blues. C’est un aller direct vers les années 50 à coup de déhanchés, pourtant le public réagit mollement et ce n’est qu’au dernier morceau que la sauce commence à prendre. Dommage, ils auraient sans doute mérité plus d’attention…

THEO LAWRENCE & THE HEARTS © photo : Guendalina Flamini

Theo et son groupe s’installent dans le noir avant d’entamer les premières notes de “Heaven to me” . Ils commencent le concert sous les acclamations du public qui n’attendait qu’eux. Au Trianon, ils sont un peu comme à la maison. Théo s’amuse même plus tard à raconter une anecdote vécue dans la salle en tant que spectateur. Le chanteur est fan du groupe The Arcs. Alors, quand le groupe est venu jouer au Trianon, il a eu la bonne idée de s’enfermer dans les toilettes pour tenter d’approcher le groupe. L’histoire ne dit pas s’il les a finalement rencontrés puisqu’il conclut par un « On est mieux sur scène que coincé dans les toilettes ».

Le public est conquis dès le début et c’est sous les acclamations qu’ils enchaînent avec un autre morceau rock qui sent bon les US : “A House But Not A Home”. Theo Lawrence est à l’aise sur le devant de la scène entouré de The Hearts. Il rayonne. Après ces deux morceaux rock puissants, il enchaîne sur des slows langoureux. Toujours dans une esthétique vintage, la puissance vocale laisse place à la délicatesse d’une voix soul. Le groupe transporte le public dans un cocon d’amour.

THEO LAWRENCE & THE HEARTS © photo : Guendalina Flamini

Un invité et une demande en mariage

Et pour ce concert spécial, il faut un invité spécial : Louis Marin Renaud qui a participé à la création de l’album Homemade Lemonade à la guitare arrive sur scène. Il s’installe pour jouer avec le groupe sur une slide guitar juste le temps d’un morceau magnifique. Mais ce n’est pas la seule surprise de la soirée puisque Théo invite encore deux personnes sur scène. Et là, comme si le crooner n’avait pas amené assez d’amour dans la salle : une demande en mariage. C’est un oui sous un tonnerre d’applaudissements.

Et le concert reprend son cours presque comme si rien ne s’était passé. Le groupe joue une grande partie de son répertoire et même des chansons inconnues au bataillon (le prochain album semble déjà en préparation). Sur le morceau “Bad Feeling”, un temps mit de côté par le groupe pour être ensuite dévoilé dans l’édition deluxe de l’album, on ferme les yeux et on croirait entendre Alex Turner des Arctic Monkeys (l’accent de Sheffield en moins).

THEO LAWRENCE & THE HEARTS © photo : Guendalina Flamini

Pour les dernières chansons, Theo enchaîne deux titres tout seul en acoustique. Même seul avec sa guitare, il captive l’audience. Il est finalement rejoint par le groupe et Louis Marin Renaud au milieu d’“Heavenly Dog” pour conclure en apothéose.

Yann Le Ny

Photos Guendalina Flamini

 

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