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FÊTE DE L’HUMANITÉ & ZEBROCK

ZEBROCK - FÊTE DE L'HUMANITÉ ©David Poulain

Du 14 au 16 septembre 2018, parc départemental Georges Valbon, La Courneuve

 

ZEBROCK KÉZAKO ? Pour nombre de gens, Zebrock c’est une petite scène permettant de découvrir de jeunes groupes chaque année à la Fête de l’Humanité. Mais Zebrock c’est bien plus que cela. C’est avant tout et surtout une structure qui permet l’apprentissage et la diffusion musicale dans les collèges et lycées d’Île de France. Une manière pour les plus jeunes de découvrir la musique et pour certains d’y trouver des débouchés professionnels. Cette année encore, Zebrock était présent les trois jours. Sur leur scène, on pouvait découvrir les trois lauréats de cette année : Oré, La Vague et The Kinds ainsi que de nombreux autres artistes.

CADRE : Plein air.

MÉTÉO : Plein soleil les trois jours (assez rare à la Fête de l’Huma pour être signalé).

LES PLUS :

Une belle programmation, riche et variée.

Une affiche intelligente qui mélange des artistes reconnus depuis longtemps (Burgalat) comme des quasi-inconnus.

Une ambiance bon enfant dans le public.

LES MOINS :

La scène Zebrock est peut-être trop excentrée du reste de la Fête d’où une affluence parfois faible.

Le concert de Camille Hardouin, la chanson française dans ce qu’elle a de plus pénible.

Trop peu de concerts (seulement trois) le dimanche.

LA DÉCOUVERTE : Palatine, le groupe vient tout juste de sortir son premier album. Leur concert est un beau moment. Leur pop-rock est aussi belle qu’efficace et leur présence scénique déjà bien affirmée.

LES CONFIRMATIONS : The Kinds qui enflamment la scène. Le groupe n’a qu’un EP au compteur mais se montre déjà très performant live. Avec en bonus une super reprise d’“Another Brick in the wall” de Pink Floyd. On attend l’album avec impatience.

Cléa Vincent : La française a déjà un beau following derrière elle vu la grosse ambiance lors de son passage. Son électro-pop est absolument délicieuse et rappelle les belles heures d’Elli & Jacno avec ce même sens de la mélodie parfaite.

LE GRAND MOMENT : Burgalat, devant un public, malheureusement clairsemé ( NTM jouait en même temps sur la grande scène), on passe un merveilleux moment en sa compagnie. Les nouveaux morceaux sont tout aussi bons que ceux de ses débuts de carrière. On a d’ailleurs un immense plaisir à réentendre ceux-ci ainsi que sa fabuleuse reprise du “Follow me” d’Amanda Lear.

 

>> Site de Zebrock

 

Texte : Pierre-Arnaud Jonard

Photos : David Poulain Marylene Eytier

 

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