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LE PRIX BARBÈS

Le jury du Prix Barbès avec le lauréat présidé par Antoine de Caunes

Mardi 5 juin 2018

 

LE PRIX : La Brasserie Barbès, sous l’impulsion de son patron Jean Vedreinen, organise cette année la première édition de son prix littéraire qui allie littérature et musique. À l’image du Café de Flore, mais direction rive gauche où se trouvent les lieux de la musique. L’idée est de mettre en avant un sous-genre précis des livres sur la musique : pas d’essais ni de bibliographies, sont privilégiés les romans, ou du moins les récits. Parler de musique avec style.

 

LE JURY : Présidé par Antoine de Caunes, il réunit des personnalités du monde de la littérature et de la musique, comme les écrivains Laurent Chalumeau, Frederika Amalia Finkelstein, Yannick Haenel, l’écrivain, blogeur et éditeur (éditions de la Goutte d’or) Johann Zarca, Prix de Flore 2017, l’éditeur John Jefferson Selve, les journalistes Laurianne Melierre et Alice Pfeiffer, la musicienne Tatiana Mladenovitch, la productrice Binetou Sylla et le responsable musical de la Médiathèque des Halles, Damien Poncet.

 

EN LICE

La Disparition de Karen Carpenter de Clovis Goux (Actes sud)

Jewish Gangsta : aux origines du mouvement goon de Karim Madani (Marchialy)

New Moon : café de nuit joyeux de David Dufresne (Seuil)

La Rumeur : il y a toujours un lendemain de Hamé et Ekoué (L’observatoire)

Fantômes de la renommée (Ghosts of Fame) d’Antoine Couder (Mediapop)

La Ballade silencieuse de Jackson C. Frank de Thomas Giraud (La contre-allée)

La B. O. de ma jeunesse d’Alexis Ferro (Anne Carrière)

 

LES FINALISTES :

La Disparition de Karen Carpenter de Clovis Goux

Jewish Gangsta: aux origines du mouvement goon de Karim Madani (Marchialy)

New Moon : café de nuit joyeux de David Dufresne

 

LE LAURÉAT : Jewish Gangsta : aux origines du mouvement goon de Karim Madani.

Notre avis : Sur le fond : Karim Madani propose un récit documenté – très – truffé d’anecdotes, peut-être parfois un peu cliché, mais qui permet de réviser les bases de la culture hip-hop US et d’étudier un phénomène socio-musical précis : les goons. Un essai qui se lit comme un roman, une source d’information remarquable, des détails historiques : une lecture agréable et passionnante.

Sur la forme : On reprocherait peut-être aux éditions Marchialy les césures maladroites des mots en fin de phrases, mais on adore l’objet : la couverture épaisse, le beau papier, le graphisme original et les illustrations remarquables. Un livre que l’on a envie de posséder, de mettre en avant dans sa bibliothèque.

 

LES PLUS :

La visibilité donnée aux petites maison d’édition (à part Actes Sud).

La reconnaissance/célébration d’un genre.

 

LES MOINS :

Déception de ne pas voir La Ballade silencieuse parmi les finalistes. Ce roman propose un véritable style littéraire qui le fait se démarquer.

L’organisation moyenne du Prix (qui ne prend, par exemple, pas en charge les défraiements des auteurs pour leur venue, ce qui se fait normalement dans l’évènementiel).

Aucune auteure en lice.

 

ÉTONNANT : aucun des éditeurs spécialisés dans les livres sur la musique (cf dossier Les livres sur la musique, magazine n° 84) ne font partie de la sélection.

 

>> Site de la Brasserie Barbès

Laura Boisset

Karim Madani lauréat du prix Barbès pour son roman "Jewish Gangsta : aux origines du mouvement goon"

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