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Que reste-t-il de nos tremplins ?

 

Enquête

Pour tout rockeur qui se respecte, les tremplins sont un rite de passage. Mais pour combien de temps encore ? La professionnalisation de la musique et les changements de l’ère Internet ont modifié en profondeur ces circuits de la découverte musicale en France. Autour du groupe Bruit qui court, enquête sur une pratique qui a du plomb dans l’aile.

 

 

The Radioactive ©Guendalina Flamini - Longueur d'Ondes

Kézaco ?

 

Un tremplin : c’est un concours avec plusieurs étapes de présélection, de sélection et toujours une finale. Le vainqueur est départagé par un jury, il y a un prix et, normalement tout s’arrête là. Ex. les Inouïs du Printemps de Bourges, le Grand Zebrock

Un prix : c’est un tremplin qui ne dit plus son nom. La différence, quand il y en a ? Ce que l’on y gagne… Au Prix Ricard SA Live, l’un des mieux dotés, le gagnant remporte l’équivalent de 60 000 € de prix et un accompagnement à 360°, qui va du coaching scénique à l’achat de matériel, en passant par la réalisation d’une vidéo et d’un EP. Ex. Prix Deezer Adami, les Inrocks lab, Prix Ricard SA live…

Un dispositif d’accompagnement : dans les concours, le chemin s’arrête au soir de la finale, mais dans un dispositif d’accompagnement, c’est l’inverse. Une fois que l’on est choisi, c’est là que commence le travail. Souvent les artistes sont suivis pendant un an, voire plus, pour aider à la scène ou à la professionnalisation. Très à la mode, il comprend souvent des résidences, du coaching et des tournées. Ex. le FAIR, le Chantier des Francos, le label Charrues.


 

Dans son livre Autobiographie complète et romancée d’un chanteur méconnu (mais néanmoins talentueux), Nicolas Lafforgue caricature la vie d’un groupe de rock. Le chanteur de Bruit qui court (BRTQC), l’une des bonnes graines de la scène toulousaine, écrit en introduction : « Voilà une bonne dizaine d’années que je traîne mes chansons et mes amplis de salles en salles, de radios en tremplins, de tremplins en premières parties et puis surtout de squats en squats, de cafés libertaires en concerts de soutien pour les copains en lutte. » Pour lui qui vit ses « grands soirs » dans les « Fêtes de l’Humanité » locales et les « cafés alternatifs », les tremplins ont représenté un passage obligé. Mais, comme pour beaucoup de musiciens, ce temps de l’innocence n’est plus d’actualité. Que représentent ces tremplins ? Comment sont-ils organisés ? Quels changements ont cours ? En s’appuyant sur ce parcours représentatif à sa façon de la vie en rock, on a voulu savoir ce qu’il en est aujourd’hui.

 

Un terme galvaudé

Pour un groupe débutant, il est d’abord bien difficile de s’y retrouver dans une véritable jungle. Les tremplins commencent sur la place du village, à l’école, et continuent ensuite. Augustin Charnet, le chanteur de Kid Wise, un autre groupe toulousain, se rappelle avec émotion : « Au collège ou au lycée, c’est la Champions League, l’événement dont tout le monde parle dans la cour. On connaît les groupes, y’a des médisances dans tous les sens. C’est comme un petit tournoi de foot dans une ville de province dont tout le monde se fout : sur le terrain, les gens sont à fond ! » Marquant bien souvent le tout début d’un parcours de musicien, les enjeux y sont pour le moins limités : au mieux, on gagne une première partie, au pire, on n’a pas perdu sa dignité. Au début des années 2000, Bruit qui court apprend la vie en groupe. Son premier tremplin, Fou d’Zik, l’amène pas loin de Toulouse, dans le département voisin de l’Ariège. « C’était resté à une toute petite échelle mais il était bien fait, resitue Nicolas Lafforgue. On était une soixantaine de groupes à candidater, les organisateurs en avaient sélectionnés neuf qui avaient été écoutés par des pros des musiques actuelles du département. Trois groupes participaient à la finale et on pouvait gagner un beau lot : l’enregistrement d’un album. » BRTQC ne remportera pas Fou d’Zik, mais il pourra faire son premier enregistrement et ébaucher son style. Du rap, du rock et un engagement politique à gauche de la gauche.

Si le mot est utilisé avec des pincettes par les artistes et leurs entourages (managers, tourneurs, attachés de presse…), c’est que le monde de la musique s’est largement professionnalisé depuis trente ans. Pour Éric Mémeteau, le “Monsieur Musiques actuelles” de l’Eure, ils sont désormais destinés « à des groupes amateurs de très bon niveau ». Dans ce département, une « charte des organisateurs de tremplins musiques actuelles » a même été imaginée. Ses objectifs ? « S’assurer de la qualité artistique et d’organisation, mettre en lumière le dynamisme de la vie musicale », et évidemment « repérer les jeunes groupes et artistes qui présentent un potentiel ». De la présélection aux conditions d’accueil des groupes, en passant par la composition du jury, tout est passé en revue dans cette charte morale.

Suffisant pour changer le regard de toute profession ? « Au début, la terminologie “tremplin” m’agaçait parce qu’il y en a beaucoup qui se servent des artistes pour faire de l’argent, pour brasser médiatiquement mais qui se foutent de la qualité musicale. Et puis, on en revient à ce que l’on a tous détesté à l’école : passer un examen. C’est pour cela que beaucoup deviennent des prix », constate Abigail Aïnouz, qui supervise Les Inrocks Lab, le « concours de découvertes musicales » des Inrocks.

 

La découverte, une entreprise juteuse ?

En cause, des concours qui ne feraient pas avancer le schmilblick ou ne mèneraient à rien. Parmi les noms généralement cités revient souvent Emergenza, dont le fonctionnement s’est attiré des foules de détracteurs sur Internet. Dans son Autobiographie complète et romancée, Nicolas Lafforgue décrit le passage de BRTQC lors d’un concert d’Emergenza à Toulouse avec Aristide, un organisateur trop “cool”. « Pour jouer, rien de plus simple, il faut s’inscrire sur le net et payer soixante euros (!), après tu rencontres Aristide. Aristide est fatigué et enrhumé toute l’année. Il te raconte que tu vas devenir une star internationale si tu fais une bonne “presta” (!) au tremplin, le vainqueur étant désigné à mains levées, mains comptées par Aristide (!)… il vaut mieux vendre beaucoup de places à tes copains (!) et surtout ne pas oublier de donner tout l’argent des places à Emergenza (!), le tremplin qui a le nom le plus mortel du monde. » Si la participation à Emergenza est gratuite aujourd’hui, sa réputation de concours qu’il vaut mieux faire à moins de 25 ans perdure. Ce qui en fait son attrait ? La possibilité pour des archi-débutants de jouer dans des grosses salles. Ce qu’on leur reproche ? De vendre ce rêve et rien de plus, incitant de très jeunes groupes à écouler des billets pour une soirée où ils joueront gratuitement 25 minutes et au cours de laquelle rien ne leur sera offert. Ni la nourriture sur place (le catering), ni un verre pour les copains…

 En aucun cas on empêche les artistes de se développer.

Face à ces critiques, Julien Delpy, le responsable d’Emergenza France, défend la petite entreprise qu’il a rejoint il y a quinze ans. « Nous n’avons pas vocation à faire quelque chose de pointu, 99,9 % des groupes sont des amateurs auxquels on donne l’opportunité de jouer. Il faut aussi voir le contexte. Dans une ville comme Paris, c’est très difficile de trouver un lieu de concert, même pour des groupes qui ont deux EP derrière eux, dit-il. Si on n’était pas légitime, les groupes ne continueraient pas à s’inscrire et à se réinscrire. On offre une prestation, il n’y a personne qui force les gens à participer. On dit juste : “Viens jouer”. Ce que je dis aux professionnels grincheux, c’est que, en aucun cas, on empêche les artistes de se développer. » Avec ses 200 concerts chaque année, Emergenza fait jouer 800 à 900 groupes qui sont encore loin d’être dans les radars de la profession. Quant à savoir si ces très jeunes pousses sont les vaches à lait d’une entreprise juteuse, la réponse est loin d’être simple. En dépit de son implantation en Europe et dans des pays comme l’Australie et le Japon, Emergenza n’a rien d’un mastodonte. Avec ses 765 900 € de chiffre d’affaires en 2015, la société Eurotime, qui l’organise en France, est une PME de cinq permanents « faisant de bonnes semaines », qui présentait en 2015 un bénéfice de 17 000 € et arrivant « à l’équilibre » d’une année sur l’autre.

En règle générale, la découverte musicale n’est pas non plus une entreprise des plus rentables. Elle relève souvent du mécénat culturel imposant de grandes marques (Ricard, Caisse d’Épargne…) qui soignent leur image ou bien elle est adossée à des grands festivals comme le Main Square à Arras, le Chorus des Hauts-de-Seine ou le Printemps de Bourges avec ses découvertes. « Les Inouïs, c’est l’ADN du “Printemps”, ce qui fait que ce n’est pas un festival comme les autres », rappelait Boris Vedel, le nouveau patron du festival berrichon, à l’issue de son édition 2016. Avec leurs 580 000 € de budget, 29 antennes “Réseau-Printemps” et 5 commissaires artistiques qui auditionnent aux quatre coins de la francophonie (France, Belgique, Suisse, Québec), les Inouïs arrivent au bout du parcours des honneurs où le musicien grandit à l’ombre de la célébrité.

CCLC ©Guendalina Flamini - Longueur d'Ondes

 

Les Inouïs, “un parcours du combattant”

Quand il s’est inscrit aux sélections Midi-Pyrénées pour les découvertes du Printemps de Bourges 2015, BRTQC y est pourtant allé « à reculons ». Depuis longtemps, le groupe avait ses réseaux ailleurs et repartir dans le circuit des tremplins n’était clairement pas dans ses priorités. Nicolas : « On était sur notre troisième album, autour de nous, on commençait à dire que celui-ci était d’une qualité supérieure à ce que l’on avait fait jusqu’à présent. Notre booker, Jerkov, nous a dit que pour développer le groupe, ce serait peut-être bien de nous inscrire. Nous étions assez critiques mais on y est allés. » Jouissant du renouveau autour de la chanson parlée-chantée amené par Fauve (≠), Nicolas et sa bande ont donc « joué le jeu à fond ».

Créé en 1985, « le meilleur tremplin de France » (dixit Julien Soulier, le directeur du FAIR) est sans aucun doute l’un des meilleurs moyens d’être repéré pour un artiste français. C’est une voie royale où se retrouve la plupart du temps les 60 / 80 artistes suivis de près par la filière musique chaque année en France. Cette année, ce sont 3 300 formations qui ont envoyé leur dossier, 150 qui ont été auditionnées par les antennes régionales. Rita Sa Rego, sa responsable, décrit : « On assimile souvent le fait de postuler aux Inouïs à un parcours du combattant de six ou sept mois. Il y a un appel à candidature, puis des écoutes, des auditions régionales, des réponses que l’on attend et puis le groupe va à Bourges… Mais ce n’est pas que ça, il faut aussi se préparer ! Très souvent, les groupes font des résidences avant, préparent des CD, des plaquettes… toutes les armes pour se faire connaître. Bourges est vraiment un aboutissement de ce travail, c’est le moment où l’on va pouvoir rencontrer un producteur, un tourneur, un manager. »

Dans ce moment décisif où l’artiste quitte l’anonymat, les 30 minutes de concert sont regardées de près. Nosfell, qui a connu cela avant d’être président du jury des découvertes en 2012, constate : « Au début, tout ça me paraissait un peu ridicule, je trouvais que ce n’était pas du tout en phase avec l’idée que j’ai de la musique, de la façon de la délivrer à un public. Mais pour moi qui vient de nulle part, ça m’a permis de rencontrer des gens qui ont été importants pour la suite de ma carrière. » Contrairement à Christine & the Queens, Fakear, Feu! Chatterton ou Radio Elvis, l’aventure Bourges s’est arrêtée aux sélections régionales pour un Nicolas de toute façon pas franchement convaincu : « Pour moi, il y a un problème, c’est que pour aller à Bourges, il faut obéir à des critères prédéfinis. Pour les auditions, on essaye de faire rentrer la musique dans un tiroir, il faut que tout soit simple, on ne peut pas introduire de nuances. Il y a des gens que ça peut bonifier, mais nous, on était mal à l’aise, aucun de nous ne s’est vraiment épanoui… » Y-a-t-il un format Inouïs ? Rita Sa Rego répond : « Non, je ne pense pas qu’il y ait de formatage, la qualité première est d’avoir un talent artistique. Nous recherchons des jeunes projets dont on puisse se dire : “Tiens celui-là est prometteur !” Après, c’est vrai que les artistes hip hop et électro ne s’inscrivent pas beaucoup, car ils ne se reconnaissent pas dans le festival. »

 

L’artiste nouveau est arrivé

Le jury national des Inouïs présidé cette année-là par le chanteur de Dionysos, Mathias Malzieu, n’aura donc jamais eu l’occasion d’écouter les chansons du troisième album de BRTQC centré autour du militant d’extrême-gauche marseillais Charlie Bauer. « On a fait un mauvais concert car on n’était pas à notre place. On a quinze ans d’existence, on se retrouvait sur scène avec des groupes qui existaient depuis six mois », poursuit Nicolas, qui a quand même bénéficié d’un accompagnement en Midi-Pyrénées.

Aujourd’hui, il y a des artistes très créatifs qui arrivent à produire un clip avec un iPhone.

Il faut dire que dans ce laps de temps, le profil des groupes “découvertes” a beaucoup changé. Au Printemps de Bourges, le cas Fauve (≠), qui a provoqué en quelques mois un raz-de-marée grâce à Internet, a pris de court les organisateurs. Rita Sa Rego contextualise : « Lorsqu’ils se sont inscrits en septembre 2012, ils étaient inconnus au bataillon, on a commencé à percevoir un frémissement en novembre. Quand les auditions ont eu lieu au mois de décembre à Paris, la Maroquinerie était complète. On les sélectionne en janvier 2013 et entre-temps, ils ont explosé. Je n’avais jamais vu la salle du 22 pleine comme ça, j’ai vu le concert depuis la passerelle. » À la suite de leur victoire annoncée, le processus de sélection a été raccourci sans changer quoi que ce soit au fonctionnement de base.

Au Prix Ricard SA Live, anciennement tremplin Ricard live, où 98 % des participants avaient un profil Facebook en 2016, on a aussi perçu la naissance de ces groupes très connectés. « Il y a tellement d’offres musicales que faire une chanson ne suffit plus, le public recherche une expérience, estime Clément Grau, qui encadre le tremplin. Aujourd’hui, il y a des artistes très créatifs qui arrivent à produire un clip avec un iPhone. On est vraiment dans l’ère du “Do it yourself”. L’enjeu de notre prix ou des Inouïs, c’est de trouver ces artistes qui font leur truc depuis le fin fond de la Corrèze et de les mettre en lumière parce que ce qu’ils font est génial ! » Facilitée par les ordinateurs, la découverte musicale devient paradoxalement beaucoup plus sélective.

En charge depuis dix ans du chantier des Francos, qui apprend la scène à des jeunes pousses dans le sillage des Francofolies de La Rochelle, Émilie Yakich a perçu la rupture en 2010. « Sur cette session, on avait GiedRé, Mesparrow et Twin Twin, des artistes qui faisaient de la musique mais qui, par le passé, avaient fait du théâtre, de l’art contemporain, de la vidéo ou avaient écrit des livres. Si le profil des artistes change, c’est que les choses sont moins cloisonnées. Quand on est un créateur, on a accès a beaucoup plus de choses avec les nouvelles technologies. Au-delà du fait que l’on demande à un artiste d’être pluridisciplinaire, ça part aussi d’eux. Ils sont beaucoup plus perméables à tout ce qui passe. »

Du côté de Toulouse, Bruit qui court a d’ores et déjà annoncé un prochain album pour octobre. Il s’intitulera Que la nuit m’emporte. Plus du tout amateur (comme le croient les collègues de ses jobs alimentaires), à l’écart d’un monde « pro » qu’il taquine gentiment dans son Autobiographie complète et romancée, et ne courant plus les tremplins, Nicolas s’attache à une écriture qui lui colle au ventre. « Il y a plein de façons de faire de la musique. Il y a des gens qui en font pour être intermittents, d’autres pour jouer dans les réseaux du Printemps de Bourges et enfin, certains qui vont de petites salles en petites salles. Il faut juste ne pas oublier que l’on fait avant tout de la musique pour jouer devant des gens, que c’est bien de prendre le camion et d’aller dans les cafés-concerts. Il y a tout un pan de la vie artistique, de cette économie, qui ne passe pas par des réseaux pros. Des gros artistes peuvent aussi sortir de l’alternatif, il y a évidemment d’autres chemins. Nous, on a tracé le nôtre à la débrouille. »

 

Fair - Tremplins Longueur d'OndesLe FAIR de lance

Dans les circuits de la découverte musicale, c’est le signe que quelque chose se passe. Depuis sa création, en 1989, le FAIR (Fond d’action et d’initiative rock) a vu passer tout ce que la France a produit en matière de rock, au sens large : les Thugs, Têtes Raides, Zebda, I AM, NTM, Mano Solo, Katerine, Louise Attaque, -M-, Dionysos, Mathieu Boogaerts, Sexy Sushi, Jeanne Added, In The Canopy… Plus que bien encadrés, les 15 lauréats annuels du FAIR reçoivent, outre une bourse de 6 000 €, des conseils pour construire une carrière, notamment dans le domaine de la com et du management. “Dispositif d’accompagnement” n°1 en France, financé par le Ministère de la Culture, le FAIR est généralement un complément à d’autres “aides au démarrage de carrière” comme le Chantier des Francos, qui coache les artistes sur la construction de leurs spectacles, ou les Talents Adami, qui organisent des tournées en France et à l’étranger pour des groupes découvertes.

Vieilles Charrues - Tremplins Longueur d'OndesLa tête au Carhaix

Les plus gros festivals de l’Hexagone remettent en cause leurs tremplins. Depuis trois ans, les Vieilles Charrues ont troqué leur “Tremplin des jeunes charrues” pour le “Label Charrues”, un dispositif d’accompagnement qui encadre désormais les groupes pendant un an. Ce changement a modifié en profondeur l’optique de la découverte musicale pour le festival carhaisien. Johann Lagadec, qui a supervisé cette réflexion, constate : « Cela a permis de remettre les groupes au centre des choses. Il y a moins de groupes choisis, la sélection ne dépend pas d’un jury mais d’un véritable choix de programmation et, surtout, le travail pour les groupes est passé de 2 mois, le temps de préparation, à un an d’encadrement, avec des résidences. » Si la dimension populaire liée au fait de voir 10 groupes venus de toute la Bretagne aux Charrues a disparu, ce ne sont plus des débutants inexpérimentés qui foulent maintenant cette scène, mais bien des semi-professionnels, voire des professionnels. « Ce sont de vrais choix de programmation que l’on défend lors d’une mini-tournée en Bretagne et devant nos collègues programmateurs », insiste Jean-Jacques Toux, le programmateur des Charrues chargé du label. En 2016, c’est Alan Corbel et Ladylike Lily qui ont été labellisés.

 

A lire dans le magazine Longueur d’Ondes été 2016 / N° 78

Texte : BASTIEN BRUN
Photos : GUENDALINA FLAMINI

 

 

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