Bandeau Longueur d'Ondes n° 101

TCHEWSKY & WOOD

“Miss Lala”

 

Présentation

 

Marina : « Tchewsky & Wood est né de notre rencontre, Gaël Desbois et moi (Marina Keltchewsky) sur un plateau de théâtre en 2015, à Rennes. J’étais alors actrice et Gaël composait la musique. Très vite, l’envie est née de mélanger nos univers musicaux. Gaël (batteur et compositeur) était déjà très connu de la scène rennaise (MiossecLaetitia ShériffMobiilDominic Sonic…) ; moi je viens de la musique traditionnelle (tzigane, russe et balkanique). On a rapidement fait la rencontre de Maxime Poubanne, un guitariste également familier des plateaux de théâtre et de la scène rennaise (We Are Van PeeblesFauna Nova), et c’est ensemble que nous avons commencé aux Transmusicales (2017) après avoir fait l’expérience folle d’ouvrir le concert de reformation de Marquis de Sade au Liberté. C’était l’un de nos tout premiers concerts, et sans doute l’un des plus marquants… »

 

 

“Miss Lala”

 

Marina : « “Miss Lala” est née d’un tableau d’Edgar Degas, peint en 1879, qui avait attiré mon attention lors d’une exposition. Rien que la composition du tableau (intitulé Miss Lala au Cirque Fernando) donne le vertige. Miss Lala (de son vrai nom Olga Albertina Brown), née en 1858 dans une ville aujourd’hui située en Prusse, était une artiste de cirque célèbre : à la fois acrobate, trapéziste, fil-de-fériste et femme-canon. Elle était connue pour la force incroyable de sa mâchoire qui lui permettait de se suspendre tout en haut du chapiteau. C’est le destin hors-norme de celle qui fut aussi surnommée « la Vénus noire » ou « la Princesse africaine » par la société raciste de son époque, qui m’a inspiré cette chanson. »

 

 

Clip

 

Paulin•e Goasmat : « Ce projet est né il y a déjà plus d’un an alors que j’étais encore un peu dans un état d’esprit post-covid/confinement, isolé de tout·es. De plus, avec tout ce qui se passe dans le monde, en tant qu’artiste, je me dis que même si nos démocraties basculaient, il serait de notre devoir de continuer de créer pour ne pas que les gens sombrent dans la noirceur. Alors, j’ai imaginé ce clip comme une dystopie dans une société interdite de musique et où chaque jour un groupe émettrait le même morceau, écouté en cachette sur une bande FM pirate. Cette musique deviendrait le lien entre les gens pour leur redonner espoir et surtout retrouver le plaisir de danser, de vivre.
En tant que réalisateur·e de fiction, je trouve essentiel de penser aux représentations à l’écran et j’ai pris le temps, avec le groupe, de chercher un maximum de participants aux personnalités multiples, car à l’image de notre société, elle est belle et forte quand il est multiple. C’est équipé de mon boîtier numérique (je suis aussi photographe) et d’objectifs argentiques que je suis partie à la rencontre de tout·es ces personnes, parfois qui m’étaient inconnues et qui m’ont fait confiance pour se laisser aller autour de ce morceau, un peu comme dans le film. Et surtout, même si le film se veut un peu triste par son histoire, je voulais le finir avec une petite touche de poésie. »

 

 

Projets

 

Marina : « Cette saison, on continue encore à faire des concerts et on commence à envisager un troisième album. En attendant, Gaël vient de sortir un nouvel album avec son projet solo CHASSEUR. Et de son côté, Maxime est très actif aussi avec son projet Fauna Nova à écouter ici. »

Paulin•e : « Mon nouveau court-métrage Cherchez le garçon sort bientôt, il sera diffusé sur France 3 et en festivals, et sera accompagné d’une musique originale de Gaël Desbois avec un morceau de Tchewsky & Wood ! »

 

>> Site de Tchewsky & Wood

 

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