“Anodine” – EXCLU
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Présentation du groupe
« Anodine c’est un groupe du Sud de la France, entre Arles et Aix. Né en duo, on évolue depuis six ans à deux, trois ou quatre. On l’a d’abord qualifié de “disto poétique”, aujourd’hui on dit chanson rock. C’est toujours compliqué de rentrer dans une case, mais on tient à défendre et mettre en avant la poésie de nos textes, avec la culture rock qui nous imprègne. On ajoute à tout ça une touche électro. Et on va dire que le tout donne sa pleine mesure sur scène, où il paraît qu’on n’est pas trop mauvais, avec une belle énergie…»
Présentation du single
« C’est drôle que ce titre porte le nom du groupe. D’ailleurs c’est plutôt l’inverse : c’est presque cette chanson qui a donné le nom à la formation. Anonyme ou anodine, on joue sur les mots et la dualité, le paradoxe, la vanité ou la futilité de l’existence. Est-ce qu’on trace son chemin ou est-ce qu’on le suit ? C’est difficile de parler d’inspiration, surtout pour un seul titre, sinon ça serait de la contrefaçon ! Mais si on devait en citer quelques-unes en général et en français, ça serait les vieux poètes du rock français Bashung ou Higelin. Noir Désir évidemment, même si c’est plus très politiquement correct c’est évident que ça nous a marqué, ou aujourd’hui Feu Chatterton. Et pour la musique on rajoute la touche anglo-saxonne, The Kills par exemple, mais y’en a tellement ! »
Le clip
« Arno, à l’origine du projet, est réalisateur de documentaires. Pour le premier single de l’EP, “Nuit Blanche” on avait demandé à Jif, un super réal et photographe de Toulouse, de le mettre en image. Cette fois c’est Arno quI s’y est collé… On n’a pas trop envie de se montrer à l’écran, même si des fois un bon gros plan sur une guitare ça met la pêche. Du coup pour nos trois premiers clips on a une comédienne récurrente, Chloé Vivarès. Pour les raisons évoquées ci-dessus, l’anonymat, la vanité de l’existence, ce chemin où on emboite le pas des autres, on ne pouvait pas trouver tellement mieux que le métro : des milliers de destins anonymes qui se suivent se croisent, se séparent, se retrouvent, c’est des endroits fascinants. Et puis la notion de dualité nous a invité à utiliser des effets de miroirs, et le tour est joué ! »
Les projets
« On a déjà 6 ans mais on a été calmes pendant le Covid et changé plusieurs fois de formation. Donc cet EP c’est aussi un nouveau départ. On l’a autoproduit, avec Benoit Pithon aux manettes (Le SuperHomard, Septembre, Send Me Love Letters), et déjà on a un label en licence pour la sortie, Free Monkey Records, ce qui est plutôt cool et encourageant. Donc aujourd’hui la priorité c’est de défendre ces titres sur scène, d’étoffer un peu le répertoire avec quelques nouveautés supplémentaires pour préparer le prochain. Et puis on l’a dit, Arno vient du documentaire, il y a une idée récurrente de mêler un jour le rock, les textes et le documentaire, ça peut aussi donner une forme de poésie assez chouette… »
