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SOLIDAYS A 20 ANS

Shaka Ponk - Solidays 2018. ©Clémence Rougetet

Du 22 au 24 juin, à l’Hippodrome de Longchamp, Paris

Cette vingtième édition est l’année des records : affluence, programmation, météo… Tous les voyants sont au vert pour que ce millésime-anniversaire 2018 soit une réussite. Parmi les personnalités présentes fidèles à l’évènement, Antoine de Caunes et Claudia Tagbo, respectivement président d’honneur et marraine du festival.

 

CURRICULUM VITAE : Depuis 1999, l’Hippodrome de Longchamp, situé à l’ouest de Paris, accueille les Solidays. Le but de cet événement : collecter des fonds en faveur de la lutte contre le Sida. Deux décennies et 25 millions d’euros plus tard, ce sont près de 2 200 programmes qui ont pu être financés dans une quarantaine de pays.

INFO TRAFIC : 212 000 festivaliers en trois jours, soit 8 000 de plus que l’édition de 2016, détentrice jusqu’alors de l’ancien record d’affluence de l’événement francilien.

MÉTÉO : Aucun nuage ne vient faire de l’ombre à la pelouse de l’hippodrome. Températures clémentes en journée, laissant place à une petite brise fraîche au coucher du soleil.

PROGRAMMATION : Pour cette 20e édition, 80 artistes ont répondu à l’appel, dont Eddy de Pretto, Shaka Ponk, The Kills ou encore Jain et Feu ! Chatterton. Répartis entre les neuf scènes que compte le festival – dont trois chapiteaux (baptisés César Circus, Dome et Domino) et deux scènes principales (Paris et Bagatelle) – les artistes font vibrer les spectateurs.

POUR LE MEILLEUR…

– Une programmation éclectique, permettant aux mélomanes de tous horizons de voir leurs groupes préférés.

-La diversité des conférences, rappelant sans relâche que le combat contre le Sida est loin d’être terminé et la nécessité de continuer la prévention auprès des jeunes générations.

-Le décor impressionnant de l’hippodrome de Longchamp.

-L’ambiance familiale qui règne pendant l’ensemble du week-end.

-Venir applaudir les chanteurs pour la bonne cause.

ET POUR LE PIRE…

-L’arrivée tardive de David Guetta samedi soir. Avec près d’une heure de retard, le DJ arrive sur scène et prend les manettes ; de quoi décourager certains papillons de nuit, venus nombreux assister au show du producteur.

-Face au phénomène Thérapie Taxi, le chapiteau Domino les accueillant ne peut contenir davantage de spectateurs. Victime de son succès, il n’est alors plus possible de voir le trio parisien sur scène, les fans attendant déjà sur place une heure avant le concert.

-L’accessibilité du site. Si le cadre de l’hippodrome se veut bucolique, s’y rendre est une autre paire de manches. Afin de palier à l’absence de proximité d’une ligne de métro ou de tram – la station la plus proche étant à 20-30min de marche – navettes spéciales et taxis attendent les festivaliers à la sortie. Malgré une forte rotation, il faut s’armer de patience pour arriver à destination.

-Pas ou peu de ventes de disques des artistes mis à l’honneur cette année.

-Plusieurs concerts se chevauchent sur des scènes éloignées les unes des autres. En conséquence, cela oblige à rester dans le même secteur du festival, favorisant ainsi par moment les têtes d’affiches, au détriment des jeunes talents.

LA DÉCOUVERTE : L’Impératrice. Au sein de son palais règnent les lois de la pop, aux saveurs disco. Le combo fait partie de la jeune garde de la chanson française. Au fil du set, les morceaux gagnent en sensualité, proposant une musique glamour et dansante à la fois.

L'Impératrice - Solidays 2018. ©Clémence Rougetet

LES INCONTOURNABLES :

-Eddy de Pretto. Baptême du feu pour la révélation scène de l’année ; pour la première fois, le chanteur foule le sol des Solidays. Un sans faute d’une heure, devant la foule venue en masse faire la « fête de trop » avec lui. Un public réceptif, reprenant du bout des lèvres les titres à l’origine du succès de l’auteur-compositeur (“Jimmy”, “Kid”…).

Eddy de Pretto - - Solidays 2018. ©Clémence Rougetet

-Bigflo & Oli. Ils savent générer l’adhésion du public en quelques instants. Les frangins toulousains osent tout sur scène : décor XXL, mélodies latines et instruments en live (cuivres, percussions…) et refrains entraînants.

Bigflo & Oli - Solidays 2018. ©Clémence Rougetet

-The Kills. Dès les premières notes, l’insolent guitariste Jamie Hince et la chanteuse Alison Mosshart lancent leur opération séduction. Ambiance rock donc, où l’énergie du tandem exulte les passionnés venus se déhancher.

The Kills - Solidays 2018. ©Clémence Rougetet

LE GRAND MOMENT : Shaka Ponk. Un régal ! Il est 22h, les derniers rayons de soleil s’éclipsent pour laisser place à un tout autre spectacle. Une heure durant, le groupe vient défendre son sixième album, The Evol’, sans oublier ses classiques qui font sa réputation de performer incontesté.

Shaka Ponk - Solidays 2018. ©Clémence Rougetet

 

TEXTE ET PHOTOS: Clémence Rougetet & Dan Pier

 

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