Les 15 et 16 mai 2018, FGO Barbara (Paris)
MAIS QU’EST-CE ? Cet événement permet aux jeunes artistes de se professionnaliser pendant plusieurs mois avec l’aide d’une équipe de coachs. Puis diverses étapes pour que l’un d’entre eux finisse par jouer à la Fête de l’Humanité. Mais avant cela, plusieurs phases se succèdent. En l’occurrence, les demi-finales. Sept groupes aux horizons divers viennent s’affronter, tour à tour, tenter leur chance pour accéder à la finale, prévue début à La Maroquinerie (Paris).
PREMIER ROUND, 15 MAI La salle se remplit rapidement. Trois groupes au programme, chacun a 30 minutes pour convaincre…
Le duo Ravages, au look travaillé, ouvre le bal. Il est accompagné ce soir de deux autres musiciens. Ouverture feutrée. Texte français, accompagnement pop-rock. Le public écoute, parfois hypnotisé, certains connaissent même les paroles. On danse d’un coté et ou on n’adhère que moyennement aux paroles mélancoliques du chanteur de l’autre.
Après une courte pause, Oré s’avance à son tour sur la scène, accompagnée d’un musicien aux clavier et platines. Son apparence soignée est éloigné des clichés du rap, pourtant elle enchaîne ses titres sur un rythme endiablé avec des paroles aux rimes appliquées. Ça hoche de la tête dans la foule, ça danse et en redemande…
Lorsque le dernier groupe s’avance sur scène pour clôturer la soirée, personne n’est parti. The Kinds, jeune trio, l’air sympa, est tout de rock vêtu. Cette fois, pas de doute le public est bel est bien en train de bouger au son des guitares crissantes et de la batterie s’endiablée. C’est la fin d’une belle première soirée, les juges délibèrent…
DEUXIÈME ROUND, 16 MAI Ce soir le public un peu différent mais tout aussi nombreux. Trois nouveaux groupes, trois mondes encore bien différents aussi. Sôliz, arrive la première sur scène. Accompagnée d’un musicien au clavier, elle dévoile un univers envoûtant et des paroles pleines d’engagement. Elle chante, slame un peu, se lâche parfois et laisse peut-être un peu de mélancolie vers la fin. En suivant, le public se retrouve pour danser sur du rock à l’anglaise joué par The French Connection, un quatuor déjanté, qui ambiance en trente cinq seconde le public. Il faut dire que c’est très rock et que même l’un des photographes pense plus à danser qu’à filmer la scène. La voix du chanteur, légèrement calquée sur celle de Jim Morrison, passe bien. Quant aux morceaux, ils s’enchaînent sans accrocs dès les premières notes.
La Vague clôture la soirée. La lumière tamisée annonce la couleur, la chanteuse arrive vêtue de noir jusqu’aux lèvres, mais avec deux touches colorées : son kimono et sa main couverte de peinture dorée. Avec elle, trois musiciens, au look tout aussi travaillé. Tambour chinois, guitare électrique, percussions et batterie se lovent parfaitement bien avec la voix éraillée et douce à la fois de la jeune chanteuse. Ça danse comme jamais, ça crie, ça siffle et ça en redemande. Place aux applaudissements, aux remerciements, puis les juges délibèrent…
WINNERS Après une longue attente, les juges sont sur le devant de la scène (dont Longueur d’Ondes). Les trois lauréats pour la finale du 8 juin prochain sur la scène de la Maroquinerie sont : La Vague, Oré et The Kinds. Et c’est La Vague qui remporte le Prix Longueur d’Ondes. Vous les retrouverez en entrevue dans le numéro d’été du magazine.
Texte: JULIETTE BOULEGON
Photos: CLÉMENCE ROUGETET
