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LES CLIPS GROOVER #3

Longueur d’Ondes est partenaire du site Groover qui propose quotidiennement une sélection d’artistes à découvrir. Il y a foison de talents et difficile sont les choix à faire. Voici une petite sélection des vidéos que nous souhaitons mettre en avant…

BRACE! BRACE!

”Life In Plaster”

La vie de bureau et cette spirale temporelle dans laquelle de nombreuses âmes se sont faites emportées, les jours se suivent et se ressemblent inlassablement, à quelle fin, pour quel sens ? Si la répétition est un principe cosmique hautement constitutionnel à toute forme d’objet, terrestre ou céleste, organique ou minéral, elle est aussi une notion fondamentale en musique. Et ça le quator parisien semble l’avoir bien compris, ce dernier continuant son travail de désensablement d’un indie rock aux boucles musicales dont l’expression n’est pas pas sans rappelée cette fractale de forme carré dans laquelle le monde moderne semble s’imbriquer à mesure d’une technologie galopante et dévorante.

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Julien NAÏT-BOUDA

 

NICOLAS JULES

”Mort Aux Photocopieuses”

Quand le visuel se combine de la sorte au musical, il en ressort un objet éloquent dans son message,  malin dans sa critique et simplement beau à recevoir. Bénéficiant d’un graphisme épuré et expressif, le travail de Clémentine Poquet au dessin est à saluer, une véritable petite oeuvre d’art qui dans son esthétique colle de paire avec ce freak folk désarticulé et sauvageon. Un clip qui sort donc six mois après le disque Le yéti et dont la qualité avait été soulevée ici…

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Julien NAÏT-BOUDA

 

CLAIR

”Tout est dans la tête”

Si la musique est bien un titre de Clair, le clip est définitivement signé Philippe Katerine. Réalisé par le chanteur, le visuel contient tous les ingrédients de son personnage : des idées loufoques, des plans plus que suggestifs et un sens de l’humour décalé qu’il semble partager avec la chanteuse. Celle-ci fait preuve d’une logique proche de l’absurde et pourtant implacable : « Tout est dans la tête, […] fait-toi couper la tête ! » énonce-t-elle de sa voix légère et innocente. Un argument finalement difficilement réfutable quoique suprenant et qui porte tout ce morceau de pop sans prise de tête.

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Justine PHALIPPOU

 

LUZ

”Spleen”

”Spleen” sonne comme une confidence dans laquelle l’artiste avoue ses sentiments. Entre la mélancolie de voir l’euphorie des débuts s’estomper, le choc de cette prise de conscience inattendue et une certaine colère face à son impuissance, Luz décrit sa peine au fil des rimes de sa voix délicate et subtile comme elle le ferait dans un journal intime. Le clip, plutôt sobre, nous transporte dans le quotidien de la chanteuse, entre son processus de création et la grisaille de Paris qui semble faire écho à son chagrin.

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Justine PHALIPPOU

 

HANAMI

”La Vie (Joachim)”

Mélange de variété au coeur généreux et d’electronica mignonnette, on n’aurait pu passer à côté de ce son de la même manière que tous ces corps qui se croisent dans la rue sans jamais entrer en interaction. Mais c’était sans compter sur un refrain qui prend aux tripes «Si c’est ça la vie, je veux la baiser encore plus fort» et une mélodie si bien embrassante qu’entêtante. Jouir n’est pas un droit mais un devoir !

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Julien NAÏT-BOUDA

 

GABRIIEL

”Close your eyes”

 Sur cet extrait de son prochain album, l’artiste exprime à haute voix toutes ses questions et ses doutes sur une mélodie délicate et mélancolique. Il évoque son impression de ne pas avancer, comme bloqué dans un autre monde d’où il devrait se libérer pour ouvrir les yeux et voir la réalité en face. Le clip, tourné au cœur du Parc Naturel du Morvan, offre des plans de vue sensationnels sur la nature qui l’entoure. La forêt, majestueuse crée une atmosphère particulière, comme ce fameux autre univers qu’il peine à quitter.

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Justine PHALIPPOU

 

CHARLES LIKE THE PRINCE

”Cigarette”

L’aspect visuel a toujours eu une place importante dans l’univers de Charles Like the Prince et il le démontre encore une fois avec ce clip très travaillé qu’il a réalisé lui-même avec l’aide de Martin Schrepel. On y retrouve son esthétique colorée et rétro, à mi-chemin entre l’élégant et le décalé avec ce personnage toujours en costume et au visage fermé qui transmet pourtant tant d’émotions par sa voix. Multi-instrumentaliste, l’artiste chante ses peines de cœur en anglais avec une grande justesse dans une ambiance pop et décontractée qui rappelle une de ses influences : Mac DeMarco. Un morceau unique en son genre mais qui trouvera son audience sans aucun doute.

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Justine PHALIPPOU

MATHIEU SAÏKALY

”Neptune”

Dans la semi-obscurité, avec sa guitare comme seul accompagnement, l’artiste nous transporte de sa voix angélique. Des mots murmurés du bout des lèvres et répétés comme une incantation bienfaisante qui apaise les cœurs. Dans un nuage de fumée, au clair de lune il raconte la douleur qui vient avec l’éloignement progressif de l’être aimé et l’incapacité à l’empêcher avec l’impressionnante aisance qui lui a permis de remporter la finale de La Nouvelle Star il y a huit ans. L’artiste n’a rien perdu de son envie de convaincre et arrive toujours à surprendre par son talent.

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Justine PHALIPPOU

 

BLACK LILYS

”Invisible strings“

Les Black Lilys, c’est le projet d’un frère et d’une sœur : Robin et Camille. Sur ce morceau, comme souvent, Camille nous enveloppe de sa voix douce portée par l’instrumentale entraînante de son frère. Comme une incantation, son chant langoureux parvient à envoûter l’auditeur et à le transporter dans son monde, comme emporté par ces « invisible strings ». Un effet également ressenti dans le visuel où on la voit danser avec des gestes lents, presque comme un rituel sacré et mystique, elle qui semble à sa place dans la nature, à laquelle elle paraît offrir son art. Une énergie toute particulière se dégage de l’ensemble, ce qui explique peut-être en quoi l’expérience de les voir sur scène paraît si séduisante.

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Justine PHALIPPOU

 

BRUME PAROLE

”Présent Particulier”

Artiste de son temps, Brume Parole manipule dans ce clip les représentations spatiales et les structures à travers une electronica s’enroulant autour d’une architecture à la géométrie variable. Réflexion sur le temps qui s’écoule, sur l’immanence des choses, l’instant ne cesse de filer, et pourtant, c’est de ce dernier que se recompose dans un fluide perpétuel “analogue à un fleuve” la vie qui au devant nous attend.

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Julien NAÏT-BOUDA

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