J’aurai voulu être un Beatles
Ed. Le Mot et le Reste, 155 pages, 15 €
Il y a de la tendresse dans ces pages-là. De l’amour. Une nostalgie douce, aussi. Celle des souvenirs que l’on collectionne comme des petits coquillages qui, chaque fois que l’on y plaque l’oreille, réveillent le chant de l’océan. Sauf qu’ici, c’est du chant des Beatles dont il est question. Pour l’auteur, musicien, compositeur-interprète et écrivain, le groupe britannique a compté plus qu’aucun autre, l’aidant à passer le difficile cap de l’adolescence. Il lui a offert un refuge, face à un monde où l’on se passerait bien de grandir. Leurs morceaux, réalisera-t-il plus tard, sont de fabuleuses « matrices à fiction », des moteurs à histoires qui lui ont inspiré ce recueil de nouvelles où les anecdotes du quotidien prennent un tour merveilleux. On y croise des filles, des tourterelles, des vieux copains. On plisse les yeux de plaisir en s’imaginant sur les pas de Jérôme Attal, quelque part dans un bar, à savourer l’absurdité du temps, tout en chantonnant tout bas un air des quatre gars de Liverpool.
AENA LÉO
