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GUILLAUME FARLEY, le 13 Février au Pan Piper

Préambule à son lendemain (la Saint-Valentin) où l’on célèbre le couple, l’artiste lui chante les amours contrariés, passionnés et/ou sans lendemain.

 

Guillaume Farley © Youri Zakovitch

 

Née au Moyen Âge, la fête des amoureux tire son origine d’une croyance tenace : cette date supposément choisie par les oiseaux pour s’accoupler. Une tradition du nord de la France en faisait même une exception de libertinage féminine pour cette seule journée… Avant que l’Église catholique ne se l’approprie, la délavant de sa dimension charnelle pour permettre de renouveler son engagement et/ou s‘envoyer quelques mots enivrants.

Guillaume Farley est un peu de tout ça… De celui qui, malgré son 3e album Blindé sorti l’année dernière, migre tous les trois mois au Pan Piper (en trio) pour donner vie à ses envols en studio. Écrit et chante sous toutes ses formes l’amour, la vie et l’amitié, sans épargner les questionnements, élans de tendresse et premier degré souvent assumé. Les enveloppe surtout d’une basse sexy-groovy, d’un beatbox rafraîchissant, d’humour aussi (l’excellent “What Do You Want“), quand ce ne sont pas ses looses qui sont hissées en hymne. Hi hi.

Et en préambule du préambule ? La première partie Mathieu des Longchamps, guitariste natif du Québec ayant vécu au Panama et Paname avant un tour des pays latins. Résultat : un folk souvent pop à l’épure. Avec l’ibérique en éphélides et le skate à la main… Malin.

Ou en cette veille de Saint-Valentin : l’amour à mort, sous ses deux versants.

 

Samuel Degasne

Le PAN PIPER : 2-4 impasse Lamier, 75011 PARIS – 
M°2 Philippe-Auguste

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