“Love like capitalists (Club Edit feat. Audrey Rudy Cat)”
Clothilde et Federico, alias Dear Deer, qui nous avaient régalés avec leurs lives depuis leur appartement pendant les derniers confinements, reviennent avec ce morceau en version remix club, annonçant leur nouvel album, Collect & Reject, à paraître le mois prochain. L’occasion rêvée pour leur poser quelques questions…
Comment est venue l’idée du clip, qui en a écrit le scénario et où le clip a-t-il été tourné ?
«Léonard Barbier-Hourdin, le réalisateur, a tout de suite apporté des idées en réponse à ce que le morceau lui avait procuré comme sensation. Il a réalisé un storyboard et nous avons tout de suite été séduits. Non seulement il avait compris le sens profond des paroles, mais il nous proposait des pistes esthétiques et techniques qui avaient un sens artistique intéressant. Son positionnement artistique était intéressant. Très vite est venue l’idée d’y faire jouer Blondin, acteur de la vie nocturne lilloise, incarnant ici une version serpentueuse du capitalisme. Le clip a été tourné assez vite (et bien!) à La Brat Cave, un des lieux incontournables de la création indé et underground à Lille. Le casting : tous nos amis qui avaient eu le courage de se lever pour nous un dimanche matin !»
Avez-vous quelques anecdotes à partager sur ce tournage ?
«Le projet s’est mis en place très rapidement, en quelques jours… Quelques mails et coups de fils plus tard, nous nous retrouvons donc tous un dimanche matin de décembre à tenter de reproduire une ambiance de club. Nous avons fait appel à nos connaissances proches, le tournage était très familial, inutile de préciser que le catering était plutôt liquide ! Nous tenons à rendre hommage à tout le monde pour avoir écouté notre chanson en boucle pendant une journée entière.»
Pourquoi avoir décidé de faire une version “club edit” de ce titre en particulier ?
«Au tout départ, pendant la composition de l’album et pendant des périodes de doute, nous sommes retombés sur la toute première version de ce morceau. Cette version était vraiment minimaliste, 100% électronique mais finalement très efficace. Du coup il nous semblait intéressant de proposer une version dans cette veine, sans basse ni guitare… très “single” et clairement orientée dancefloor. Assez naturellement, Audrey Rudy Cat y a posé sa voix chaude et groovy, histoire de contraster avec le côté strictement electro.»
Xavier-A. MARTIN
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