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BERTRAND BETSCH

“Le bus 51”

 

Présentation

« Je suis auteur-compositeur-interprète. J’ai sorti mon premier album, La soupe à la grimace, sur le mythique label Lithium en 1997. Je sors mon 13ème album, La Traversée, le 5 juin sur le label Microcultures Records. Je m’inscris dans une veine intimiste où s’exprime ma nature mélancolique. J’accorde cependant toujours sur mes albums une place à ces moments de fulgurances particuliers où l’on est saisi malgré tout par la joie de vivre qui nous dépasse et nous transcende. En partant de mes propres expériences, j’essaie de tendre vers des choses universelles qui ont trait à ce que l’on pourrait appeler « le chagrin du monde » tout en essayant de le sublimer par les moyens du beau, de la mélodie, de l’harmonie (dans tous les sens du terme). Mes chansons oscillent souvent entre élans de tristesse intérieure et épiphanies procurées par la beauté du monde (ou du moins ce qu’il en reste). L’art est pour moi le moyen d’accéder à une forme de résilience. »

“Le bus 51”

« C’est la chanson la plus pessimiste de l’album mais elle est cependant très poétique dans sa forme. Elle parle de tous ces moments où l’on passe tout près du bonheur sans toutefois pouvoir le saisir (il n’est pourtant jamais très loin). Y sont évoqués ces rencontres que l’on n’a pas faites, ces choses que l’on a manquées de peu, ces moments où le hasard nous a conduit sur des chemins de faillites. Le bonheur est accessible à tous mais chacun porte en lui des freins (liés à des névroses) qui le rende parfois inatteignable. Je pense souvent à cette phrase d’Aragon : « Qui parle du bonheur a souvent les yeux tristes ». Comme pour dire que tout se confond et qu’il ne tient à rien que, sous le coup d’un fatum parfois transgénérationnel, nous basculions dans un ravin, ou, au contraire, qu’une force vive s’empare de nous et nous emporte dans une forme d’extase. »

Clip

« Ce clip, que j’ai réalisé moi-même, alterne des images littérales (par exemple des plans de bus ou d’arrêt de bus) et des images abstraites ou métaphoriques telles que des eaux stagnantes ou tumultueuses. S’y glissent aussi de façon presque subliminale des plans rapprochés d’un visage, d’un œil, d’une cornée, d’un clignement de paupière ou encore d’une vitre pleine de larmes. Il y a du macro et du micro, du général et du détail, de la narration et de la litote, de larges perspectives et de l’infime. Pour compenser la tristesse du morceau, j’ai terminé le clip par une sorte de gag où l’on sent très nettement l’opérateur derrière sa caméra défaillir et laisser dériver le dernier plan au-delà du raisonnable. »

Projets

« Mon actualité principale est la sortie physique le 5 juin de cet album paru uniquement en numérique le 24 avril en raison du confinement. J’aimerais beaucoup refaire de la scène. Je travaille donc un tour de chant en ce sens. Cependant la crise sanitaire que nous traversons m’incite à être très prudent. Je suis donc dans l’expectative. On commence à me proposer des dates pour 2021. J’attends de voir. Je consacre aussi une partie de mon temps à travailler sur des projets d’albums futurs. »

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