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KIRTAN ELECTRIC DREAM

“Short film”

 

Présentation

« Nous sommes Kirtan Electric Dream. Une musique intérieure devenu trio. C’est un mélange singulier « entre rage et romantisme, entre le Velvet Underground et Gainsbourg, entre la froideur sombre de Manchester du début des 80’s et les hallucinations ensoleillées de San Francisco des 60’s », comme j’aime le dire. Le projet est né de mes compositions, délires et autres bidouillages sonores dans ma chambre qui me sert de studio depuis des années. Rien de tel que d’être imprégné par cette présence vivante qu’est la musique ; de s’endormir et de se réveiller dans son univers plein de guitares, de câbles, de joyeux boutons, de voyants et autres lampes malicieuses. Passionné de son vintage et créateur de matériel électronique audio pendant un temps, j’ai eu la chance de rencontrer Luca qui est vite devenu un ami et quelqu’un d’essentiel au projet depuis 2 ans. Micka, lui, est arrivé comme par magie, alors qu’on cherchait un claviériste/bassiste pour monter un trio, il y a trois mois à peine. Avignon est une petite ville et tous les musiciens et artistes indépendants passionnés se connaissent forcément pour fréquenter les mêmes endroits. Le réseau underground en quelque sorte. La formation est donc composée de Micka (basse et claviers), Luca (batterie) et moi-même Kirtan Chris (guitares et voix). Le son et l’esthétique a vraiment été étudié pour être à mi-chemin entre les 60’s et la musique actuelle ; mais fait la part belle à l’analogique. Les textes sont volontairement assumés en anglais et en français parce qu’on aime bien les deux. Cela dépend juste de l’ambiance du morceau. »

“Short film”

« En fait, cette vidéo comporte des extraits de quatre chansons : “She needs cocaine”, “Like a collector”, “Queen B” et “Dolls”, qui plonge le spectateur dans un voyage halluciné aux différentes atmosphères qui sont la signature de Kirtan Electric Dream. Colère et sensibilité se côtoient comme les instantanés d’une vie. L’important est que cela provoque des sentiments, des émotions, que ça prenne aux tripes. J’aime beaucoup les ambiances subtiles et les textes énigmatiques, tout ce qui n’est pas palpable, les flous gaussien, les ambiances mystérieuses. Les chansons ont pour sujets des personnes, des rencontres, l’ésotérisme, la spiritualité et des expériences plus ou moins heureuses qui m’ont beaucoup marquée. »

Clip

« Nous voulions une vidéo EPK (Electronic Press Kit) dans le but de promouvoir notre musique et qui sorte des standards de ce type de vidéo. Quelque chose qui nous ressemble et qui se démarque volontairement des EPK standards que l’on ne trouve pas très originales et un peu trop nombriliste. Nous voulions surtout une vidéo qui corresponde à notre univers sonore et nos influences cinématographiques (60’s et nouvelle vague). Un clip expérimental sorti du néant, un clin d’œil à Jean-Luc Godard, que l’on aime beaucoup. Le processus s’est fait naturellement. Juste au moment où on le voulait. Nous avons réussi à monter un petit collectif artistique avec des personnes que l’on aime et, qui plus est, motivées par le projet et talentueuses dans des domaines différents. C’était très étrange. Il s’est produit une espèce de petit miracle, étant donné l’emploi du temps ultra chargé de chaque personne composant l’équipe. En fait, une parfaite synchronicité avec toutes ces personnes qui sont avant tout des amis. C’était juste le moment… Ou le moment juste… Le tournage s’est déroulé en deux jours. Luca s’est occupé de la réalisation, Mr Blonde (David Job) de la vidéo et du montage, Nina qui revenait à peine de Los Angeles de la direction artistique et Clémence Bruno a écrit l’entrevue. Il y a la présence de François Theurel (comédien, le fossoyeur de film), Margaux Verissimo (comédienne), Jean Léo Dervieux à la prise de son, Dan Azzopardi à la lumière et moi en logistique afin de nourrir toutes ces petites bouches affamées et raconter des blagues. »

Projets

« Même si ça fait deux ans que l’on travaille sur le projet avec Luca, la formation complète en mode trio est relativement jeune. On travaille à la fois le set pour le live et de nouveaux morceaux dans notre studio. Le but est de composer tous ensemble à présent. Nous démarchons les salles de concerts de manière à pouvoir jouer à la rentrée. Notre but est de faire, dans un premier temps, une résidence avec un concert en sortie, afin de travailler la scénographie et le son en live, puis démarrer par des petites salles de manière à roder le set et pouvoir jouer pleinement dans des salles plus grandes. Parallèlement nous cherchons un label afin qu’il assure notre promotion et notre distribution. Nous travaillons aussi sur la réalisation d’une deuxième vidéo pour promouvoir le morceau “Like a collector”. Ce n’est que le début de ce voyage électrique aux accents de doux rêves. »

>> Site de Kirtan Electric Dream

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