“La Ronde”

 

Lunettes sombres, tête tournée vers un horizon où défilent les images d’une société industrialisée à outrance, Hervé Kérac est mélancolique, rêveur désabusé, assis dans un wagon immobile. La fenêtre livre un paysage pollué et sans issue, dont le mouvement est un leurre. La mélodie est efficace, l’arrangement riche. L’univers poético-musical d’Hervé Kérac est mis à l’honneur sous la caméra de Camille Parenthoine, et l’on comprend ce noir et blanc dans les paroles attristées mais tendres de l’auteur.

GABRIEL VERHAEGHE


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