La mécanique des jours
Bunker d’auteuil
Ce chanteur de la ville de Québec propose un folk électrifié, atmosphérique et bien musclé, avec des influences rock-garage et des refrains pop-alternatif, combinés à une énergie plus près du punk. Les guitares omniprésentes se juxtaposent aux lignes de basse et viennent ajouter un sacré groove sur chacune des pièces. L’auteur ne garde pas la langue dans sa poche avec une critique sociale bien sentie sur “Roi des cons” ; ça sent les grands espaces ainsi que l’évasion sur “La route” et “Détour”, pendant que la pièce titre se fait plus psychédélique et acidulée que la majorité des compositions précédentes de l’artiste. Le volet narratif de la livraison de ses textes chatouille particulièrement les tympans. Quelque part entre les sonorités de Vincent Vallières, Les Chiens, Galaxie et O Linea. Dans la veine de Fred Fortin (Gros Mené, Galaxie) — un artiste bourré de talent qui est demeuré trop longtemps dans l’ombre avant de goûter au succès tant mérité — qui a largement influencé la relève.
PASCAL DESLAURIERS
À écouter en priorité : “En bas de chez-moi”, “L’inconfort de l’attente”, “Lac Sept-Îles”.
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