Bandeau Longueur d'Ondes n° 101

EYJAFJÖLL

“I, Whale Shark”

 

Présentation

Eyjafjöll est un projet solo rennais de musiques électroniques indé live plutôt sombre. J’écris une musique qui appelle à la méditation, à la transe, aux voyages de nuit dans des contrées mystérieuses. Elle est aussi teintée de mysticisme, de psychédélisme et de paranormal. Les influences sont plutôt rock à la base, avec des projets comme Killing Joke, Tool, The Cure, Pink Floyd, Nine Inch Nails, Matthew Dear, David Lynch, mais aussi très électroniques avec Mathew Jonson, Arnaud Rebotini, The Hacker, Petar Dundov, James Holden, Trentemoller… Eyjafjöll, c’est aussi des clips léchés, un univers festif, des sons à la fois terriens pour les rythimique et planants pour les mélodies. Et c’est aussi une envie farouche de faire le show en live.

“I, Whale Shark”

J’ai écrit ce titre à mon retour d’un voyage au Mexique en 2015 (¡Ay, caramba!). J’y ai fait un peu de plongée sous-marine et j’ai pu nager tout près d’un énorme requin baleine. C’était un truc gigantesque, magnifique, majestueux avec ses belles tâches blanches sur sa peau grise, une tête écrasée de gentil monstre paisible et silencieux. J’ai croisé son regard dans son milieu naturel, la mer des Caraïbes, et c’était carrément magique. C’était à la fois très intimidant et super excitant comme expérience. Le morceau est un peu comme lui, il avance dans un milieu sombre et mystérieux, mais il a quelque chose de très affirmé, d’imposant. On y entend des synthés qui reproduisent des sons sous-marins, une voix guturale monstrueuse déchire le morceau à son climax et une basse curesque très mélodique vrille le final du morceau dans un tourbillon abyssal. Il reste un morceau taillé pour le dance floor, mais pas que…il est plutôt écrit à la base avec une vraie narration. C’est ce titre qui ouvre le nouvel EP, Galaxies Genesis.

Clip

A la base, j’ai adoré le documentaire sur L’Enfer de Georges Henri Clouzot où on retrouve des images d’archives du film avec Romy Schneider et Serge Reggiani. Le film n’a jamais vu le jour, ils se sont complètement plantés, mais le documentaire a mis à jour des images complètement dingues, méga perchées et en même temps sublimes. A un moment, ils font un essai avec un mec qui court seul au ralenti sur une route de montagne, il est habillé avec des vêtements de ville. J’ai trouvé ces images en noir et blanc d’une beauté pas possible, très inspirant. C’est parti de là. Je voulais des décors naturels, qu’on saisisse leur immensité et la solitude du mec qui court sans cesse, comme un requin baleine (les requins ne s’arrêtent jamais de nager). Avec mon réalisateur attitré, Meupy (qui avait déjà réalisé le clip de “Shining in the Dark” avec cette fameuse partouse de gastéropodes sous LSD) et une bande de potes bien cools et super motivés, on a commencé à faire des essais et il nous fallait un lien et une mission pour ce clip. On a envisagé quelque chose de paranormal et mystique pour que ça colle avec l’univers d’Eyjafjöll avec ce pendentif qui reprend le logo du projet et le rapport au temps qui passe, à sa course et à sa vitesse.

Projets

Le nouvel EP d’Eyjafjöll, avec ce morceau “I, Whale, Whark”, sort le 18 Novembre en digital et en vinyle sur mon propre label, Nazca Lines Records. Le vinyle claque avec un mastering produit par l’ingé son de Rone, David Lynch ou même le dernier Justice. Le deuxième titre qui déglingue bien aussi est déjà clippé et les images sortiront début 2017. Il est plutôt cool aussi!

Eyjafjöll sera en live à l’International à Paris le 25 novembre et à Rennes au Marquis de Sade le 26 Novembre. D’autres dates suivront courant 2017. Venez nombreux, parce que le show vaut son coup d’oeil! Ça tabasse et c’est bien chéper visuellement!

>> facebook.com/eyjafjollrocks

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