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LA MAIN

Nous ne serons plus rien

Stellar Kinematics

LA MAIN, Nous ne serons plus rien - Longueur d'OndesDe la caresse à la claque, voici un éventail de sensations auditives. On pense à l’Orchidée Noire de « Sans toi ni loi » ; la plupart des morceaux s’égrènent sur des paroles en français que chante une voix en retrait, avec des pics de synthé en écho. L’ambiance s’assombrit à la suite du premier titre avec « Nous ne serons plus rien », hymne aux tremblements et aux frissons. C’est donc une Main qui tremble, un geste de rétention, une Main qui doute, expérimente, se brule, cicatrise, qui raconte d’amers récits dans lesquels les histoires d’amour finissent mal. Tout ici est affaire de métaphores et de représentations imagées, comme une bête aux griffes de cendres qui se blottit au creux de textes aux abois. L’album est d’ailleurs conçu comme un dialogue avec les illustrations de Céline Guichard, figures réalistes en noir et blanc, aux contours cernés et épais comme de la suie. Les organes sont massifs, les corps lourds, les figures trapues. L’amour est un monstre organique et écœurant que La Main pourfend.

À écouter en priorité : “Nous ne serons plus rien” et “Until the dawn”.

Site de La Main

CLÉMENCE MESNIER

 

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