Radeau de bois
(L’Église de la Petite Folie)
L’ambiance est délicieusement intimiste, les jeux de guitares s’accordent à la voix grave et fragile du chanteur pour raconter la folie de la passion… jusqu’au vertige. La basse, nonchalante, saute à pieds joints sur des “suis moi je te fuis” qui ont transformé le bateau en une embarcation de fortune livrée à d’incontrôlables vagues amoureuses. Oui, la femme s’invite dans les moindres mesures de cet album pop folk à la française. Tantôt rêveuse, sensuelle ou pieuse, la femme dépeinte par Garden With Lips est multiple. Dans “Radeau de bois”, elle se change en vipère ennemie ou mère au fil des notes. Sans doute inspirés par Benjamin Biolay, les rythmes sont complètement désinvoltes. leglisedelapetitefolie.bandcamp.com/album/radeau-de-bois
Marie Bel
