“Stiff”
(Gigors Electric Records)
Ce quatuor franco-anglais réserve à ses auditeurs une partition de “post-horror rock’n’roll”, si l’on se fit à la description du site internet. Il est clair que le nom n’est pas très vendeur et moins orgasmique que la “pop moderne” de Justice ou le “rétro funk” de Breakbot, mais il faut néanmoins se lancer à la conquête des huit titres du disque. Dans un premier temps, celui-ci déroute par la frénésie des guitares mélangée à la voix “peu puissante” de la chanteuse. Même constat sur le deuxième titre et c’est finalement la piste trois qui vient sauver le groupe. Les batteries font leur entrée pour un rythme plus rock’n’roll (nous comprenons désormais la définition du genre) et la chanteuse trouve sa place en murmurant au milieu des déferlantes électriques. Dommage que l’album s’étouffe vers la fin, mais il est facile d’imaginer une belle énergie sur scène… À vérifier ! www.the-rippers.com
Jérémy Bignon
