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Villeneuve

“Dry marks of memory”
(Pias)

Son premier album était post-rock. Cinq ans plus tard, les traces sont tenaces. De cette musique bercée au shoegazing, il reste des strates de guitares empilées et des couches de voix synthétiques ou diaphanes qui construisent, lentement mais surement, un mur du son hypnotique. Benoit de Villeneuve est devenu un producteur doublé d’un songwriter exigeant. S’il a travaillé avec Christophe Willem ou Anaïs, le musicien a demandé à Liz Green de donner de la voix sur des morceaux soyeux et plein de nuances de couleurs. Changement d’ambiance sur “Yours and yours” où le culte Ozark Henry croone sur un slow “à l’ancienne” aussi classe et sophistiqué que sur un disque de Roxy Music. On alterne constamment entre classicisme et avant-garde. Entre 1970’s et 2010’s, comme le confirme le morceau de fin “Death race” qui est une splendide carte postale floydienne envoyée de l’espace. Elle est là, la pop du 21ème siècle. myspace.com/villeneuvemusic

Eric Nahon

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