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ERWAN PINARD

L’indicible (treize titres tristes)

Samedi 14

erwan pinardTextuel et tourmenté, sexuel et affamé, l’homme qui, d’habitude, envahit la scène à lui seul, hypnotisant l’assistance, sort son quatrième album déjanté (en apparence). Dans le lignée des Dimoné, Lantoine, Bashung, il « dissèque l’amour » sans complaisance et se rit de lui-même (« T’as vu la gueule du public de la chanson française ? De toute évidence c’est pas ici qu’on baise », « Je suis la roi des cons, je sais pas si tu me remets »). Il développe des « thèses/antithèses » : « Que faut-il retenir des corps ou des leçons… la mémoire bétonnée et le cœur en suspens ». Le tout sur des variants rock mêlant riffs de guitare acérés, violoncelle, cuivres et chœurs féminins bienvenus. Erwan, « que ta volonté soit fête » tu le mérites ! « Tu comprends ? Si, c’est vrai ! C’est prouvé sur des mulots… »

>> Le site d’Erwan Pinard  

Serge BEYER

À écouter en priorité : “Crever”, “Pas de nouvelles, bonnes nouvelles”, “Fausse compagnie”.

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