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AGNÈS BIHL

Il était une femme

Un week-end à Walden / L’autre distribution

agnes bihlD’entrée s’arrêter sur la pochette. Efficace, surprenante et tellement Agnès ! Puis s’asseoir pour déguster la galette. La déclaration d’ouverture donne le ton : « Ni parfaite, ni refaite, je suis telle que la vie m’a faite ». Le temps qui passe et laisse sa trace sera le thème central de ce nouvel album. Confirmation avec “Top chrono” ou 36 h de la vie d’une femme, parce que 24 c’est pas assez, “Coup de vent” les adieux aux parents, “Echec et mat” les amours mortes… Et puis l’autre face : « Signe particulier : vivant ». Repartir à l’assaut de la vie (“Comme une étoile filante”) ; l’espoir de remettre de la lumière sur le chemin qui reste à faire. Bien sûr, au détour, l’inévitable coup de gueule politique, cher à la reBelle-Bihl : “Moi d’mon temps” dévastateur, sur le ton de l’humour suivi de “Ça va Manu ?” (sur la musique de Renaud) qui ne mâche pas ses mots (« Rien n’est bon dans l’Macron »). Et puis il y a LA chanson. Celle qui prend aux tripes. Qui émeut. Qui dénonce intelligemment. Qui fait du bien. “Il était une femme”. Incontournable.

À écouter en priorité : “Il était une femme”, “Signe particulier”.

SERGE BEYER 

>> Site de Agnès Bihl

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