Volupté des accointances
Believe / Differ-Ant
Si “Plutôt mourir” fait penser à une chanson 80’s d’Étienne Daho (sauf que là, le mec se réveille avec la gueule de bois et n’a pas envie de la fille qui se trouve dans son lit, du moins au début), “L’hymne à l’amour” entre de plain-pied dans le XXIe siècle avec son côté trash électro, son vocabulaire fleuri en matière de pratiques sexuelles, son refrain qui tue : « L’amour c’est la vie, aimer c’est gratuit », son rythme imparable pour les ambiances surchauffées des dancefloors. “C’est pas la peine” a pour thème l’infidélité féminine (la fille pleurant bien plus que le garçon), “Nous deux”, chanté en duo avec Izïa, parle d’une histoire de cul plus que d’une histoire d’amour. Retour aux 80’s avec la reprise sympathique (et nostalgique) d’Elli et Jacno “Main dans la main”… On l’aura compris : ce disque aux accents sulfureux parle d’amour sous toutes ses formes, les dix titres s’enchaînant à merveille pour une party jusqu’au bout de la nuit (et plus si affinités, mais ce n’est pas obligé).
À écouter en priorité : “Toi pas comprendre”, “Besoin d’amour” et “Les gens”.
ELSA SONGIS