Les Bretons dévoilent un nouveau clip “It could be you” extrait d’un album, Green fields of Armorica, annoncé pour octobre. L’occasion rêvée d’en savoir un peu plus sur ce super-groupe (dans tous les sens du terme) qui semble avoir tiré son nom de l’univers de Donjons & Dragons.
ENTREVUE
Quelques mots sur votre formation singulière : sept mecs sur scène, c’est sacrément XXL !
Komodrag & the Mounodor, c’est l’union de deux groupes bretons : Komodor, à Douarnenez dans le Finistère (29) et Moundrag, à Paimpol dans les Côtes-d’Armor (22). Ça fait un peu plus de quatre ans qu’on se connaît maintenant. Ronnie, notre guitariste avait pris contact avec Camille (Organ Fury / Moundrag) via Facebook. On leur a proposé de venir passer un week-end du côté de chez nous et le feeling est passé directement ! On a pas mal tourné ensemble et à l’issue de nos concerts respectifs, on se retrouvait pour faire des reprises à sept. Lors du confinement, on a eu pas mal de temps pour composer, on s’envoyer des riffs, etc. Lorsque que les modalités de déplacement se sont « assouplies », nous avons réalisé une live session pour le festival In the Moon Fest organisé par Planète Pesto. Ça a vraiment lancé le projet de manière « officielle » car c’est grâce à cette live session que Jean-Louis Brossard nous a programmés aux Trans Musicales de Rennes quelques mois plus tard, en décembre 2021. Le projet a, par la suite, pas mal tourné et l’album arrive en cette fin d’année ! C’est clair que ça demande beaucoup d’organisation et de « discipline ». À sept, on a vite fait de partir dans tous les sens, mais pour le moment, on ne se débrouille pas trop mal !
Vous revenez avec le troisième extrait clippé de votre futur album Green fields of Armorica. “It could be you”, ça parle de qui, de quoi ? Où vous emmenez-vous cette fois-ci ? Côté influences, vous avez puisé dans quelles mythologies du rock pour ce nouveau titre ?
Ça nous tenait à cœur de faire un album de rock complet et qui dit album de rock complet dit « slow ». On voulait un morceau avec de la dynamique et de la mélancolie et c’est ce qui a donné “It could be you”. On voulait un titre classe dans l’esprit de “Nights in White Satin” des Moody Blues ; un morceau qui dégage une magnifique émotion, un vrai hymne à l’amour ! C’est un des titres qui nous a fortement influencés pour la composition. En ce qui concerne la partie texte, c’est bien évidemment une histoire d’amour, à laquelle la majeure partie des gens peuvent s’identifier. Nous n’en dirons pas plus…
Vous avez tourné ce nouveau clip au Théâtre de la Passerelle de Saint-Brieuc. Avez-vous quelques anecdotes à nous partager concernant ce tournage ? Et pouvez-vous nous raconter la genèse de ce court-métrage très revival dans l’esprit ?
Nous avons travaillé en famille pour ce clip. C’est Gaby Le Bigot, frère de notre guitariste et percussionniste Melin Le Bigot qui est à la real pour “It could be you”. Il a également bossé sur la captation live que nous avons sorti au festival du Roi Arthur, ainsi que sur le prochain clip “Born in a Valley” avec Théo Rannou et Corentin le Nedic. En ce qui concerne “It could be you”, on souhaitait avoir un lieu classe à l’image de la chanson, mais nous avons bossé sur un scénario un peu plus second degré pour « casser » la dimension sérieuse de la chanson d’amour mélancolique. Ronnie est l’acteur principal du clip, on trouvait ça plutôt cool qu’il joue une personne qui rêve de jouer dans son propre groupe.
On l’a dit, votre album Green fields Of Armorica sort prochainement, le 20 octobre pour être précis. Qu’est-ce qu’il représente pour vous sept comme pour ceux qui vous accompagnent sur les routes de France et aussi d’Europe pour le défendre ? Des dates à ne pas manquer en cette rentrée pour celles et ceux qui n’ont pas encore eu la chance de vous découvrir on stage ?
Nous sommes très fiers et très heureux de la sortie de cet album qui arrive très prochainement. C’est le fruit d’un gros travail collectif : on a réalisé la majeure partie de l’album avec nos propres moyens dans le studio de notre bassiste et chanteur Goudzou à TAF Panoramix [NdlR : pour « Tout À Fond Panoramix »]. Il a également réalisé le mixage. En ce qui concerne le mastering, il a été réalisé par notre ingénieur du son Cojo pour la partie CD et dans le Svenska Grammofon Studio en Suède pour la partie vinyle par Hans Olsson ! On n’attend qu’une chose, c’est de pouvoir désormais le défendre sur la route et de tourner autant que possible. En cette fin d’année, vous pourrez nous retrouver sur la route : le 16 septembre au Florida d’Agen (47), le 21 septembre au Diapason de Rennes (35), le 28 octobre à Douarnenez (29) pour notre release party bretonne, puis le 16 novembre à la Maroquinerie à Paris (75), le 17 novembre à l’Echo System à Scey-sur-Saône (70) et le 18 novembre à la Poudrière de Belfort (90).
Site de Komodrag & The Mounodor
Photo : Erwan LARZUL
Propos recueillis par : Xavier-Antoine MARTIN
