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JÉRÔME CASTEL

“La beauté nouvelle”

 

Présentation

« Je suis auteur-compositeur-interprète, guitariste, bassiste et créateur sonore pour le théâtre. Je viens d’enregistrer un disque de chansons soniques qui s’intitule Doggerland. »

“La beauté nouvelle”

« Cette chanson, “La beauté nouvelle”, a été écrite pour le festival des jardins, à Cahors, en 2009, sous une forme musicale tout à fait différente, mais avec presque le même texte. À l’époque déjà, j’étais préoccupé par cette thématique d’un monde qui disparaît suite à une catastrophe écologique.
Avec mes camarades Nicolas Puaux à la basse et Benoit Prisset à la batterie, on en a fait une chanson tendue et électrique : le réveil halluciné d’un personnage dans un monde qu’il ne reconnaît plus et dont il doute d’être encore capable d’en saisir la beauté. Couplets pleins de menaces et de tensions, où quelques influences post-punks affleurent, suivis de refrains ouverts, chantés presque à tue-tête, enroulés dans une ligne de synthé hypnotique.

J’aime bien l’idée que cette chanson ait au moins trois niveaux de lecture : c’est une chanson sur la catastrophe climatique en cours, et c’est bien dans ce sens que je l’ai écrite, mais je me suis rendu compte que c’était aussi une chanson sur la vieillesse et comment il est compliqué de voir un monde changer et devenir étranger à nos propres yeux. J’ai compris également que c’était aussi une chanson sur une rupture amoureuse.
Mais bon… Le clip recentre le propos et opte très clairement pour la première hypothèse. »

Clip

« Je me suis inspiré d’un film expérimental de Godfrey Reggio de 1982 qui s’appelle Koyaanisqatsi. J’ai monté le clip à partir d’images libres de droits collectées sur des sites spécialisés dans ce genre d’offre.
Mon premier critère était de vouloir utiliser des images qui existaient déjà plutôt que d’en produire de nouvelles. Je vois ça comme une forme de recyclage. Le deuxième critère était de produire un clip pour un coût extrêmement modique pour des raisons évidentes liées à l’autoproduction et aux petits budgets que cela implique. La sélection des images a été assez facile et le montage s’est imposé assez rapidement de lui-même.
En détournant ces images de leur but premier, ces images sont mises à disposition pour des films institutionnels ou des reportages industriels ou de communication, et en les accumulant, j’avais l’intuition que quelque chose de percutant pouvait apparaître et venir résonner avec le texte et la musique de cette chanson. »

Projets

« Le disque sort le 24 mars en autoproduction, distribué par Inouïe Distribution. Je serai en show case le 19 avril au Walrus, café-disquaire de qualité du nord de Paris. Enfin, je prépare un live en version trio et solo. »

>> Site de Jérôme Castel

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