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MaMA EVENT

MaMA Event © David Poulain

Du 16 au 18 octobre, Paris.

CARTE D’IDENTITÉ : Rendez-vous professionnel incontournable, le MaMA Festival fête ses 10 ans cette année et propose comme toujours conférences et rencontres en journée avant d’offrir une série de découvertes musicales dans toutes les salles du quartier de Pigalle.

CHIFFRES :
5850 pass publics délivrés à ce jour (+6%)
175 artistes programmé·e·s dans 16 salles et lieux atypique du 9e et du 18e.
6398 professionnel·le·s présent·e·s sur l’édition 2019 (soit +8% par rapport à 2018) dont 32% d’internationaux et 56 nationalités représentées
2398 structures présentes (+12%)
442 intervenant·e·s (396 en 2018) dont 40% de femmes
585 accréditations médias délivrées (582 en 2018)
396 personnes pour mener à bien ce marathon
Un budget global de 1,4 millions d’€.

 

ambiance © David Poulain

Ambiance

 

CADRE : Salles un peu partout dans le 18e arrondissement de Paris.

MÉTÉO : Automne gris et pluvieux, dommage.

 

Ambiance © David Poulain

Ambiance

 

LES PLUS :
Des lieux divers à découvrir.
Des découvertes à la pelle.
Le nombre de pays représentés !
Les conférences et meetings tout au long de la journée.
Le village du MaMA pour présenter d’autres acteurs de la vie de la musique notamment les disquaires.
L’application du MaMA Festival très bien faite et qui répond à toutes les questions des festivaliers qui courent entre deux salles.

LES MOINS :
La pluie pour naviguer de salles en salles…
Les salles complètes dans lesquelles il est impossible d’entrer, parfois alors même que le concert n’est pas complet.

Petite sélection des artistes de l’espace francophone…

LA CLAQUE : Un duo totalement possédé : un batteur fou à la rythmique d’enfer et un guitariste-bassiste roi du sample, tout en gestuelles improbables et cris-incantations. Partant du kraut-rock rhabillé par l’électro-noise, La Jungle interloque d’abord, puis captive et fait rentrer le public en transe. Notre coup de cœur incontestable.

 

La jungle © David Poulain

La jungle

 

ÉNERVÉS : Du hip-hop passionné, loin de clichés, Glauque, à 5 sur scène dont un batteur, impose ses texte et la forte présence de son leader. À suivre…

LA DÉCOUVERTE : C’est un trio avec chanteur qui scande et oscille entre deux micros pour déformer sa voix. Ça approche différents styles : rock, hip-hop, grunge, électro… Ça fait penser aux débuts de Saez, de Fauve ou encore à Summer ; le genre de chanteur qui joue sa vie en montant sur scène. Et ça se nomme Süeür. Tout un programme en soi !

 

SUEUR © David Poulain

SUEUR

 

CONFIRMATION : Toujours étonnant comment, seul à la gratte, Faada Freddy peut inventer un univers soul bleusy-roots. L’ajout de deux choristes fait monter la fièvre encore plus vite. Moment de grâce.

RAPPEL : Imany mélange avec chaleur et bonheur la world, la soul et la pop. Succès mérité. À peine la chanteuse est-elle descendue de scène qu’elle revient accompagnée de tous les artistes programmés ce soir-là à la Cigale. Tous ensemble ils interprètent 4 titres portés par un public en délire. Un très beau moment de convivialité… et d’improvisation.

BRITNEY : Comme toujours Silly Boy Blue arbore un tee-shirt de la Spears ; contraste détonnant avec son rock ténébreux qu’elle assure seule en scène sans faillir.

 

SILLY BOY BLUE © David Poulain

SILLY BOY BLUE

 

COCOTIER : Comme à chaque MaMA, un groupe de rock prend d’assaut la Boule Noire armé d’un décors scénique décalé. Cette fois c’est The Pier qui, à coup de noise-pop joue ce rôle en venant armé d’un cocotier gonflable. Un moment sympathique à défaut d’être original.

 

THE PIER © David Poulain

THE PIER

 

INARRÊTABLE : Les soucis techniques ne lui font pas peur et lorsqu’elle est lâchée deux fois par son matériel, elle chante a capella, l’ancienne Nouvelle Star, Yseult en veut. La sincérité de sa voix et de son discours portent son concert. « Je n’ai pas renoncé à tellement de choses, je n’ai pas renoncé à voir mes amis pour m’arrêter là » lâche-t-elle avant de conclure son concert bien après l’heure prévue.

ÇA DÉMÉNAGE : It It Anita : ces 4 gaillards originaires de Belgique (Liège) ont littéralement mis le feu à La Boule Noire avec leur rock tout aussi énergique et bouillonnant que sincère et sensible. Cette nouvelle génération d’artistes hyper douée dont ils font indéniablement partie comme IDLES, Metz, Shame, n’a pas fini de faire parler d’elle ! https://we.tl/t-R03c1FMpYG

 

IT IT ANITA © David Poulain

IT IT ANITA

 

Sooma, des Suisses qui dépotent ! Un trio entre noise et grunge allant à l’encontre de tous les clichés helvètes.

Trois musicos qui entourent un géant en chemise à carreau, coupe au bol, au noise-rock hurlant et aux chorégraphies barrées, c’est le phénomène Dewaere dans toute sa splendeur !

 

Dewaere © David Poulain

Dewaere

 

RENOUVEAU HIP-HOP : Dans la lignée de Glauque et de SÜEÜR également programmés sur cette édition, Corps vient donner sa vision du hip-hop. Tendance et jouant avec l’électro, le duo casse les codes d’un genre qui se réinvente entièrement comme le rock l’avait fait quelques années avant lui. Un set pointu interprété sous le regard bienveillant de Raphaël Faget-Zaoui de Therapie Taxi.

BOF, ON S’ATTENDAIT À MIEUX…
Eli Rose, comme son nom l’indique, c’est bonbon : jolie blonde à déhanchements lascifs qui popise en lorgnant la relève de Cœur de Pirate…
Mauvais Œil intègre le l’Orient dans ses titres, mais on du mal à se laisser convaincre…
Julien Granel : suit la mouvance de la mode de la chanson française à la sauce 90’s comme a pu le faire Voyou. Si le public danse volontiers et que ses titres entrent facilement en tête, le rendu trop facile ne se démarque pas suffisamment.
Certes Black Sea Dahu est un bon gang sur scène, du folk énervé parfois country, mais pas vraiment neuf ni original… Tout comme (This is) Redeye et son chanteur folk-blues dilettante : bien fait mais pas révolutionnaire.

 

Julien Granel © David Poulain

Julien Granel

 

Redeye © David Poulain

Redeye

 

QUE FONT-ELLES LÀ ? Les places sont chères au MaMA, aussi on est parfois en droit de se questionner sur la présence de certains artistes…
Joanna évolue gracieusement sur sa bande-son soul et cool sur des chansons d’amour au sirop au parfum d’été finissant… « Ton corps est une œuvre d’art sculptée dans la pierre. »
Alice et moi est super souriante et très mignonne, mais elle fait de la variété creuse (c’est comme ça qu’on fait des tubes ?) d’un autre temps. Crise existentielle : « J’veux sortir avec un rappeur »… Pour reprendre son titre phare : « J’en ai rien à faire »
Feli Xita : Jolie petit brin de chanteuse au timbre à la Vanessa Paradis, elle joue avec ses moues de femme-enfant sur scène. Si son charme est indéniable et que ses compositions sonnent comme des titres d’été, le tout rappelle bien trop Angèle pour sortir du lot.

 

Joanna © David Poulain

Joanna

 

LA PETITE PHRASE : « On vient de Saint-Brieuc et c’est une ville très dangereuse. Il y a des lions, des tigres… et parfois des connards ! » Dewaere

 

Ambiance MAMA 2019 © David Poulain

Ambiance MAMA 2019

 

OFF : En marge du festival, l’autre rendez-vous pro c’est Rock in love, l’invitation du Petit chat noir records qui propose une après-midi de découverte dans un lieu insolite à chaque fois ! Aujourd’hui c’est à la galerie Lubliner Art que l’on retrouve tout à tour les shows acoustiques de David Assaraf (chanson poétique habitée), Miegeville (pop ténébreuse à fleur de peau), La Piéta (Quand le renouveau du rock au féminin se fait piano-voix-écorchée !), Govrache (revival Renaud entre révolte et tendresse) et Cécile Brooks (pop classe). Une parenthèse hors du temps ; toujours un vrai bonheur.

 

La pieta © David Poulain

La pieta

 

David Assaraf © David Poulain

David Assaraf

 

Govrache © David Poulain

Govrache

 

Cecile Brooks © David Poulain

Cecile Brooks

 

Miegeville © David poulain

Miegeville

 

LE PROCHAIN MaMA : 14, 15 & 16 octobre 2020.

JULIA ESCUDÉRO & SERGE BEYER

Photos : DAVID POULAIN

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