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Festival de Petite-Vallée

Festival de Petite-Vallée, Entrevue, Magazine Longueur d'Ondes31ème édition en 2013 du 27 juin au 6 juillet 2013

Dans le cadre du dossier « De Montréal à Caraquet, 10 festivals à la loupe » retrouvez les petits secrets et autres anecdotes qui ont construit ces festivals. Cette semaine, retour sur le festival en chanson de Petite-Vallée , qui se tiendra du 27 juin au 6 juillet pour sa trente-et-unième édition.

L’homme derrière le festival : Alan Côté, directeur du Festival

Festival de Petite-Vallée, Entrevue, Magazine Longueur d'OndesPour la petite histoire : le festival est né d’abord d’un village (170 habitants !) et l’idée était de réunir tout le monde autour de la Saint-Jean Baptiste. Il s’appelait le « festival de la parenté ». Puis un concours est né à l’intérieur du festival, c’est pour cela qu’il a pris le nom de « festival en chanson ». À la même époque, Alan Côté avec ses amis, dans la boutique de forge de son grand-père, créent une petite salle de spectacle… « J’ai assisté à tous les festivals, en passant quasiment par tous les métiers pour arriver en 1991 à la direction artistique. » Au départ, il n’y avait que des interprètes, puis comme une évidence, le concours est devenu un concours de création. « On a un paysage extraordinaire, époustouflant, une nature inspirante, on peut être un terreau fertile pour des créateurs », explique Alan. Se rajoute au concours, une programmation de concerts. « On donne toujours une place prépondérante à la découverte ou à la relève ». Le festival laisse aussi de la place pour la francophonie élargie. « Ce qui était important pour nous, c’était aussi d’avoir les façons de faire ailleurs qu’au Québec, pour partager cette diversité artistique francophone.»

La particularité : Le festival donne des formations « C’est Sylvain Lelièvre qui a développé cela il y a très longtemps. Son rêve était que les musiciens s’écrivent des chansons en collaboration et qu’elles soient chantées à l’issue de la formation ». Il y a 10 ans, une collaboration sous forme d’ateliers est née avec la France (Le grand huit). Parallèlement à ce projet, un autre est développé pour le Canada francophone ainsi que les Antilles et la Louisiane : « Les rencontres qui chantent », des résidences de création artistique où 12 artistes sont sélectionnés chaque année. Les lieux de diffusion des spectacles sont aussi variés qu’une église, un ancien cinéma et… une ancienne salle des fermières ! Depuis 1989, un invité vedette est choisi pour devenir porte-parole de l’édition. « Au départ, c’était pour donner une sorte de crédibilité, mais avec le temps, on a fait en sorte que ce parrainage devienne une ligne directrice du festival. »

Meilleurs souvenirs : Une chorale d’enfants de partout en Gaspésie est créée pour le festival. « C’est un moment exceptionnel, de voir ces 350 enfants monter sur scène pour chanter. Si les enfants apprennent depuis l’âge de 11 ans, 12 chansons francophones par année dans le cadre du festival, ils seront sensibilisés à cela, et c’est aussi le but du festival » explique Alan.
La deuxième fois que Gilles Vigneault est venu, il s’était donné le nom du Sourcier pour l’occasion. « Je lui ai demandé qui il voudrait voir comme parrain cette année-là et il m’a répondu : Plume La Traverse, c’est un érudit que je n’ai jamais rencontré ! ». Gilles Vigneault a décidé de ne pas chanter mais plutôt de lui écrire un poème en demandant de lui trouver un parchemin. « Ce poème était magique ! ».

Et l’avenir : « Pour moi, le pari du festival, c’est la pérennité non seulement de la chanson francophone en Amérique du Nord mais à travers cela, de la langue ». Le festival continue cette promotion et vient de créer un Forum national sur la chanson pour 2013.

Ils sont passés par le festival : Sylvie Tremblay, Misteur Valaire, Catherine Major, Xavier Lacouture, Michel Fugain, Yan Perreau, Gilles Vigneault, Plume la Traverse…

Pour la programmation complète : http://www.villageenchanson.com/festival/
Yolaine Maudet

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