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7 Weeks

7 WeeksLa sortie de « Carnivora » s’annonce comme la production la plus approfondie du groupe. 7 Weeks montre sa personnalité complexe et profonde dans cet album qui arrive à maturité après de nombreuse expériences marquantes. Le groupe s’écarte donc d’un horizon stoner heavy pour nous faire part de mélodies et ambiances atmosphériques. Un bel effort qui témoigne à la fois d’une rage musicale et d’une émotion à fleur de peau. « Carnivora » sera sur le devant de la scène tout le mois de mars en compagnie de Mudweiser !

Après la sortie de « 7 weeks plays dead of night », que s’est-il passé pour vous ?

On a fait pas mal de ciné-concerts vu que cet album a été créé sur le film « Dead Of Night » de Bob Clark. On a eu de très bons retours sur l’album, il a surpris les gens qui étaient habitués à voir en nous un groupe très rock, très stoner. Cet album montrait une autre facette plus sombre et ambiante de 7 Weeks. On a même été programmé pendant l’Etrange Festival au forum des Images de Paris. Au final, on est assez fiers de savoir que notre version du film a été appréciée.

Qu’avez-vous apporté de différent à cet album « Carnivora » ?

On ne s’était fixé aucune barrière ou jalon stylistique, on avait décidé de servir entièrement le film, pour l’album « 7 weeks plays dead of night ». On voulait créer une dimension supplémentaire, parallèle à l’histoire. On a intégré un clavier pour étoffer les ambiances, on était un trio à l’époque, trop limité niveau sons surtout pour les plages ambiantes. C’est comme ça que notre collaboration a commencé avec Manu d’Olenk, qui au final est resté avec nous pour « Carnivora ».


7 WEEKS par ONESCENEUNITY

Le live, à l’air assez important pour le groupe, pourquoi ?

C’est important pour tout groupe de rock, c’est là que tout se passe. Il y a quelque chose auquel toutes les répétitions du monde ne peuvent te préparer : l’imprévu, le « danger », du moins le fait de se mettre en danger, de s’exposer. On en sort toujours grandi et la musique aussi. Et être sur la route est l’occasion de rencontres, d’expériences qui façonnent le groupe et la manière de concevoir ce que tu fais, au final ça se ressent dans la musique.

Comment s’est passée la composition de « Carnivora » et quelles personnes extérieures y ont prit part ?

La période de composition a été assez longue, elle s’étend de l’été 2011 au printemps 2012. On est passé par pas mal de phases, on a repensé le groupe qui avait été assez chamboulé par l’expérience « Dead Of Night », on a cherché ce qu’il y avait de plus dans notre manière de composer le ciné-concert pour l’adapter à notre côté rock habituel. La première chose a été d’intégrer Manu de manière permanente dans le groupe, ensuite on a essayé pas mal de choses, on doit avoir composé l’équivalent d’un triple album de maquettes… mais au final on n’a gardé que les 10 morceaux qui composent « Carnivora » ! Et on en est très fiers.

Il y a des passages plus rock avec une voix mélodique et d’autres beaucoup plus ambiants et lourds, comment « jongler » avec ces thèmes ?

C’est vrai que c’est plus difficile sur scène de mélanger tout ça, car on avait l’habitude depuis les débuts du groupe de plutôt jouer la carte du « tout à fond » pendant 45 minutes ! Mais si c’est moins évident ou  rassurant, c’est par contre beaucoup plus excitant de mélanger un morceau très rock de 3 minutes qui fonce avec une plage ambiante de 8 minutes, comme « Let Me Drown ». Le fait d’avoir Manu aux claviers avec nous sur scène est indispensable pour cela, il amène des ambiances, des intros et des transitions nécessaires.

Partir en tournée avec Mudweiser c’était une évidence ?

Oui ! On a déjà fait au moins 25 concerts avec eux, on se connait par coeur, ce sont vraiment des amis. Le « Stoner Rise 2013 » (du 07 au 23 mars) est la quatrième tournée que l’on fait avec eux. Ils sont bons, ils sont rock, ils sont vrais. On aime partir avec eux. Il y aura également Loading Data avec qui on avait également déjà tourné en 2009, ce plateau est l’occasion de faire découvrir un peu de la scène rock stoner / heavy française.

Vous venez tous du rock stoner ou avez vous des influences différentes ? Qu’est-ce qui vous réunis et passionne dans ce groupe ?

Le fait d’avoir la même volonté et d’être d’accord sur la même musique. On écoute tous des choses différentes et c’est ce qui fait notre richesse. Aujourd’hui, après 3 albums et presque 200 concerts notre son et le concept du groupe sont définis dans le fond, ils peuvent s’enrichir de nouvelles influences et expériences sans être dénaturés, même si la forme change.

7 WeeksQuel sont les principaux thèmes abordés dans « Carnivora » ?

Cet album un peu comme un album de blues, beaucoup d’images ressortent des textes et font allusion à la mythologie blues, aux histoires comme celle de Robert Johnson. Il y a aussi la notion de fuite ou de résignation devant ces «Carnivores » qui ne sont plus en cage, nous sommes les chassés, le gibier ainsi que pas mal d’allusions religieuses, fortes en termes d’images. L’artiste (Gilles Estines – Skik) qui a fait le digipack a su très bien recréer cela avec une sorte de road movie dans un monde post-apocalytique, c’est assez beau et fascinant. On aime bien ce genre d’histoires, d’ailleurs « Carnivora » peut se voir comme une sorte de recueil de nouvelles, chaque morceau est une petite histoire.

Quels projets à venir ?

Beaucoup de dates en Europe en Février et en France an mars avec sans oublier le Hellfest en juin !

Tiphaine Deraison

Photo Willy Windrestin

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