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L’ESTIVAL les Yvelines (78)

Du 17 septembre au 8 octobre

35 ans de rencontres de musiques francophones ! Quelle passion ! Quelle abnégation et quel exemple ! L’occasion de féliciter toute l’équipe, les 200 bénévoles et son éclaireur en chef : Marc Pfeiffer.

 

Un festival où se côtoient découvertes futées, espoirs en ascension et grands noms ; chanson, rock, variété, world music et… orgue de barbarie ! Autre particularité : les vitrines découvertes où se croisent artistes en devenir, qu’ils soient Suisses, Québécois ou Français, devant un parterre de professionnels de la musique et un public de curieux (ça sera le 7 octobre à Achères. Gratuit.)

Cette année, ce millésime réunira sur différentes scènes Yvelinoises : Pierre Guénard (le chanteur de Radio Elvis en solo), Trust, Pandore, Pauline Croze, Juliette Armanet, Sage comme singe, Zaz, etc. Sans oublier les désormais mythiques prestations de peinture en direct de l’épatant performer Reynald Zapata !

 

Après quelques péripéties pas très cool avec la ville qui accueillait jadis le festival (Saint-Germain-en-Laye), c’est désormais à Poissy qu’officie l’équipe, et c’est à sa maison de fer qu’a lieu l’inauguration de ce 35e. Une inauguration non pas en fanfare, mais avec une rutilante section cuivre qui accompagne le retour sur scène de Véronique Sanson, qui présente quelques titres de son prochain album Hasta Luego. De nouveaux titres punchy dans la lignée de “Bernard’s Song” ou “Rien que de l’eau”. Entre ces nouveautés et quelques tubes remanié, les moments au piano se font plus rares, mais d’autant plus émouvants, notamment avec un “J’me suis tellement manquée” proche des sanglots.

Toujours souriante malgré son mal au genou et le froid de ce concert en plein air, Véronique assure, même si quelques paroles de chanson lui échappent, et même si son dialogue avec le public reste bafouillant… Qu’importe, on reste impressionné par sa prestance, sa force, sa passion communicative, et au final ce sont 5 300 voix qui lui chantent à l’unisson : « Et je t’aime, caresse-moi » (“Baïa”).

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