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THE HARTS INDUSTRY

De l’Yonne on connait généralement l’AJ Auxerre, le Chablis et, si l’on est branché musique, Johnny Mafia. Un nouveau groupe du département trace aujourd’hui sa voie et risque bien de faire parler de lui : The Harts Industry.

 The Harts Industry, leur entrevue est sur Longueur d'Ondes

 

Cinq ans après un premier EP, The Harts Industry nous revient aujourd’hui. Leur second essai discographique est assez différent de ce que le groupe nous proposait en 2017 : « Musicalement le premier sonnait très stoner et était plus brut de décoffrage. » Si le son est moins brutal, The Harts Industry reste malgré tout clairement un groupe à guitare, ce qui peut apparaitre normal pour des garçons qui ont été biberonnés à Foo Fighters, Queens of The Stone Age ou Black Rebel Motorcycle Club : « On aime aussi beaucoup Audioslave, ces riffs catchy avec une voix aérienne. »

Riffs catchy et voix aérienne, c’est exactement ce que proposent les Auxerrois sur leur nouvel EP qui développe une vibe mélancolique que l’on ne trouvait pas sur leur travail précédent : « C’est un disque qui nous ressemble. On le trouve cohérent. On a essayé d’y mettre des ambiances différentes, des ruptures de ton. On a voulu cet EP comme une succession de tableaux avec des titres énergiques comme “Cross The Lines” ou qui ressemblent davantage à une déambulation mélancolique comme “Night Call”.»

 

The Harts Industry, leur entrevue est sur Longueur d'Ondes

 

Amis de collège pour trois d’entre eux, les membres du groupe ont toujours fait de la musique ensemble. Dès cette époque ils se sentent un peu à part, en marge et ces sentiments se traduisent aujourd’hui dans les thématiques qu’ils développent : « Nos morceaux parlent de la jeunesse. Cela part d’expériences vécues mais peut devenir quelque chose de plus universel. Dans le nouvel EP des titres parlent de la confiance en soi, d’autres d’amis perdus. Il y a quelque chose de très honnête dans ce que l’on fait et dans ce que nous racontons. Ce que vit la jeunesse est très dur avec ce sentiment perpétuel de compétition, d’échec et de réussite. »

Ces sentiments retranscrits en musique font de ce second EP une réussite et montre un groupe en évolution entre son amour pour les guitares et un goût certain pour la mélodie : « En même temps cela n’a rien d’étonnant. Nous avons grandi en écoutant de la pop anglaise et notamment Oasis.»

 

 

All covered in gold est un disque plein de fraicheur ce qui est peut-être lié au fait que les prises pour celui-ci ont été réalisées live : « Tout a été fait live même si nous avons doublé certaines guitares. On a enregistré l’EP en Normandie, au Swan Sound, un super studio au milieu de nulle part. »

Avec ce second essai discographique nul doute que l’on ne parlera désormais plus seulement de l’Yonne pour Johnny Mafia mais également pour The Harts Industry : « Nous aimons beaucoup Johnny Mafia. On ne joue pas du tout dans le même style musical qu’eux mais c’est toujours enrichissant de les croiser sur la route. Ils sont adorables, n’ont pas le melon. Et c’est bien pour la région d’avoir plusieurs groupes. On joue d’ailleurs souvent à domicile, chez nous, à Auxerre. »

 

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Entrevue: PIERRE-ARNAUD JONARD

Photos: LAURA LYSON

 

The Harts Industry, leur entrevue est sur Longueur d'Ondes

All covered in gold

Auto-production

 

 

 

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