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SÉLECTION EP HIVER 2021

BALLS OUT

Get Dirty Volume One

Rock City Music Label

Deux ans après Let Me in (I Know someone inside) les Niçois de Balls Out continuent de prêcher la bonne parole rock’n’roll. Ce nouvel EP sent bon le rock à l’ancienne et l’influence AC/DC est toujours bien présente : des titres comme “Back to Real” et “Big Load” ont tout de l’hymne de stade. Les Azuréens se sont adjoints les services d’un invité de marque en la personne de Rusty Brown des australiens d’Electric Mary sur un “Get Dirty (Wild and Nasty)” explosif. Cet EP est le prélude à deux autres qui vont suivre pour former une trilogie. On a déjà hâte d’entendre la suite.

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PIERRE-ARNAUD JONARD

 

BEN LUPUS

Vu d’ici

Kidderminster

Vu d’ici, Ben Lupus brosse, à l’aide de sa guitare acoustique, des paysages doux et apaisés, propices à la rêverie. Ce nouvel EP, riche de 6 titres, scelle la rencontre du folk délicat agrémenté de bricolages pop baroques où les cordes délicatement arpégées s’amalgament harmonieusement aux percussions électroniques et autres nappes synthétiques. La voix nonchalante ajoute une couche supplémentaire d’émotion. Mélodique et singulier, voilà la recette de l’artiste pour éviter l’écueil lénifiant.

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RÉGIS GAUDIN

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BLAUES EINHORN

Nicht Essenziell

Her majesty ship

C’est une atmosphère de nuits de Berlin, celles où l’on danse et transe jusqu’au bout de la nuit sur des sons synthétiques, que distille le combo composé de Charlie et Flavien, par ailleurs membre de Order 89. Nourris aux sons de D.A.F et de l’electro allemande, c’est naturellement que le duo a choisi la langue de Goethe pour décrire cette “Pariser nacht” sous confinement, privant beaucoup de ce qui était considéré comme “Nicht Essenziell”. Comme quoi les français aussi savent faire de la “Deutsche qualitat”.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

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CALLAS TEBALDI

AD VITAM

Autoproduction

Il faut oser prendre un nom d’artiste tiré des deux plus grandes sopranos de l’après-guerre. Avec un tel patronyme on se doit de côtoyer les sommets. Callas Tebaldi n’en est pas loin avec cet EP. Un disque entre pop et chanson, racé et élégant qui dévoile bien des trésors et offre un titre qui frise le sublime : “Noces Funèbres”, entre synthé et baroque, qui possède un côté fantasmatique vénéneux qui ne peut que charmer l’auditeur.

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PIERRE-ARNAUD JONARD

 

FUNGI

Canicule

Jazztronicz

Supporté par le label Jazztronicz dont la mission est de développer la nouvelle scène jazz parisienne, cette formation porte en elle des élans instrumentaux faisant le pont entre différentes époques, de Michel Portal à Badbadnotgood. Trois morceaux pour ce second EP, dont une plage de 11 minutes, idéale pour étendre son esprit de tout son long et se laisser porter dans des méandres musicaux tortueux mais jamais pompeux. De la grande musique !

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JULIEN NAIT-BOUDA

 

DEAD

Dreams [Extended]

KdB Records/ Icy Cold Records

Après leur double single Dreams de 2019, le groupe offre EP de 5 titres d’où se dégage une atmosphère glaçante et angoissante qui, au fil des écoutes, va devenir étonnamment douce, quasiment apaisante. Le cheminement hypnotique et sombre, agrémenté de sonorités industrielles et cold-wave, par une alchimie dont il a le secret, immerge dans un monde désertique et polaire. Avec cet album, Dead démontre si besoin en était que le groupe fait bien partie des meilleures formations post-punk hexagonales.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

 

DENNER

Together in obscurity

Meidosem Records

Cet album, après Dreamless tribulations et Semi Monde, est le troisième EP de l’année pour les Bretons qui gardent le cap, s’avançant dans l’obscurité telles des ombres errant à la recherche du temps perdu, et s’évertuant à déterrer à coups de sons givrés des souvenirs par trop bien enfouis. Et si le groupe a fait de la pénombre son terrain de jeu, c’est bien la lumière qu’il attire par la qualité répétée de ses productions.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

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EDGAR MAUER

Pensées sauvages

Autoproduit

Le duo toulousain Edgar Mauer est le nouveau projet de Maëve que l’on avait connu il y a quelques années dans The Seventeen. Il nous offre avec cet EP, cinq titres qui naviguent entre pop atmosphérique et dream pop. On pense parfois à Beach House mais le combo a déjà trouvé un son qui lui est propre. Il se dégage de l’ensemble quelque chose de cotonneux dans lequel on a plaisir à se lover. Un EP doux et mélancolique parfait pour l’hiver.

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PIERRE-ARNAUD JONARD

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ELIZ MURAD

Apocalypsna

Autoproduit

Enregistré au débotté pendant le premier confinement, alors qu’elle découvrait un nouvel instrument, la guitare, cette première sortie en solo ouvre de nouveaux horizons pour l’ancienne chanteuse de Teleferik. Une nouvelle esthétique pop rock, où la guitare s’enroule délicatement autour de beats groove et électro, chanté entièrement en arabe libanais, en hommage à la terre meurtrie et en résistance aux clichés liés aux femmes arabes. Enfin, “Lockdown” renoue avec le garage rock de son ancien duo.

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RÉGIS GAUDIN

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GAMI

Make a path

Autoproduit

Le trio emmené par la multi-instrumentiste Capucine Trotobas frappe un grand coup avec ce cinq titres qui le place d’entrée parmi les meilleures formations dream-pop/trip-hop actuelles, en France et même peut-être au-delà. Parmi les morceaux, tous de très haute volée, citons “Make a path”, Broken leg” et “Don’t know”, des joyaux à la beauté si pure qu’ils devraient mettre dans un état second plus d’un fan de Portishead, Archive ou de Zero 7.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

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HAYA THE HELLCAT

Quarante-Six Kilomètres Dans le Sable

AXLV

Pop à géométrie variable qui confond les styles et les époques. Folk, coldwave, bedroom-pop, autant de genres brillamment manipulés au travers d’un songwriting au verbe accrocheur, le tout dans une recherche mélodique qui devrait faire fondre quelques coeurs. La seule écoute de “Rencontre avec le Rouge” devrait avoir raison de nombreuses oreilles.

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JULIEN NAIT-BOUDA

 

L’AMBULANCIER

L’Ambulancier

Tadam ! Records

De son propre aveu, ainsi qu’il le chante sur ce premier EP, l’Ambulancier est « Monogame et ne chante que sur une seule gamme ». Ce qui ne l’empêche nullement d’avoir plusieurs cordes à son arc. Qu’il soit à la guitare ou aux synthés, Palem Candillier, l’homme derrière le volant, entretient une forme d’urgence post punk/rock absolue, chantée entièrement en français (ça change!) et menée tambour battant suivant un rythme incendiaire. On aurait dû l’appeler le Pompier !

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RÉGIS GAUDIN

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LAME

Pleasantly Disappointed

Autoproduction

Le quatuor nantais cultive sur son 1er disque une attirance pour les mélodies pop accrocheuses et immédiates tout en activant une énergie électrique dans la veine des emblématiques Interpol et Franz Ferdinand. Emporté par le lyrisme romantique et expressif de son chanteur guitariste Etienne Sauvage, le groupe signe une belle promesse pour l’avenir, en soulignant plus de nuances sur la fin de l’EP.

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LAURENT THORE

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LIGNE QUATRE

Arrêt demandé

Autoproduction

Avec ce trio, revendiquant fièrement son ancrage dans le 18ème arrondissement de Paris, le terme urbain prend une toute autre dimension: le propos est hardcore et dense, l’énergie est sinueuse et rageuse. A travers 6 morceaux intenses et hardis, Pif, Dr Lulu et Koco installent une vision âpre de la modernité par la puissance de leur égotrip vif et pertinent, n’étant pas sans rappeler, celui de La Rumeur !

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LAURENT THORE

 

MANDY, INDIANA

…EP

Fire Talk

Séisme sur la scène rock dont l’épicentre mancunien ne devrait pas tarder à provoquer quelques secousses de l’autre côte de la Manche et même plus… Un titre, “Alien 3”, paru cette année, avait laissé entrevoir dans quelle faille ce quatuor puise son inspiration, celle d’un monde qui s’engouffre dans sa propre fin. Mené par le chant en français de Valentine Caulfield, ce post-punk à l’âme no wave dresse un constat sévère de ce qui articule la nature humaine. Une expression du chaos cathartique et salvatrice, portée dans une urgence de tous les instants.

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JULIEN NAIT-BOUDA

 

MAC HERTZ

Lumière Néon

Martine Ravage Records

Qualifiés de musique électronique inaccoutumée, les quatre titres de cet EP tanguent entre techno et indus sur fond d’ambient acidulée, dépeignant un univers à la noirceur certaine, cyberpunk en lame de fond. Mené par une voix androïde déclamant une poésie organiquement abstraite “Objet déconnecté”, cette création renforce l’empreinte d’une technologie devenue immanente et dont la matrice confond plus que jamais l’humain avec la machine.

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JULIEN NAIT-BOUDA

 

MAUDITS

Angle Mort

Klonosphère

Un an après un premier album particulièrement réussi, Maudits nous revient déjà et c’est une excellente nouvelle. Si leur premier opus les plaçait déjà un peu à part dans la scène post-metal c’est encore plus le cas avec cette nouvelle galette. On est plus proche ici d’un mélange entre post-rock, prog et même trip/hop que de metal. C’est toute la beauté et l’originalité de ce disque qui confirme Maudits comme un groupe à suivre avec attention.

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PIERRE-ARNAUD JONARD

 

OTTIS COEUR

Juste derrière toi

Autoproduit

Ça aurait pu être une histoire banale, celle de deux filles qui, pendant le confinement, prennent une guitare et deux micros pour écrire des chansons, avec spontanéité et candeur. Puis, le jeu devient un vrai projet avec ces chansons qu’il aurait été dommage de laisser dans un tiroir, cinq titres pour autant de tranches de vie dans lesquelles on croque avec gourmandise comme on le fait dans la musique du duo.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

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PAM RISOURIÉ

So Be It, Eternity

Pyrrhic Victory Recordings

Le troisième EP des Parisiens nage dans les mêmes eaux cotonneuses que son prédécesseur et, à l’image de sa belle pochette (détail d’un tableau de John Constable), préfère aux lignes précises les impressions. Doux voire berçant, il évite cependant l’endormissement grâce à des touches noisy savamment dosées. S’échappant un peu du simple schéma shoegaze, les compositions s’étoffent en des structures post-rock et élèvent leur mélancolie vers des hauteurs lumineuses.

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JESSICA BOUCHER-RÉTIF

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PAPIERBRUIT

Pléthore

Autoproduction

Les mots s’agitent dans les recoins électroniques du rap sombre et envoûtant du nouvel EP du groupe lyonnais composé d’Eskimo J et Printemps 2004. Le flow est déterminé, la verve est active, la plume est affutée, le beat est sûr et intense. A la marge d’une esthétique rap de plus en plus standardisée, le duo affirme exigence artistique et créativité organique, dans le sillage d’ARM et d’Odezenne.

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LAURENT THORE

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PETE BYRD

See you smile

Autoproduit

Dans la verte prairie angevine, à l’ombre des arbres, Pete Byrd arpège délicatement sa guitare. Il en ressort ce premier effort de quatre titres, tous empreints de douceur mais auxquels le chant puissant apporte une toute autre ampleur. Une forme de grande respiration pour cette musique aérée et aérienne. Si l’ombre du folk britannique des années 1960 et 1970 n’est jamais bien loin, l’utilisation d’une guitare slide ouvre aussi l’horizon des grands espaces étasuniens. C’est superbe.

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RÉGIS GAUDIN

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RENÉ COUTEAU

Perte de sens

Hygiène de vie

Descente dans les souterrains synthétiques de la pop, au cœur d’une inspiration activant le groove robotique de l’électro originelle de Détroit, avec l’esprit new wave français des années 80’s (Deux, Jacno, Taxi Girl…). La musique est aride, minimaliste, baroque et régressive, et pourtant par la naïveté qui l’habite, elle donne vie à un univers plein de poésie et de couleurs absolument captivant.

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LAURENT THORE

 

REPTILES

My Sworn Enemy

Beast Records

Rencontre au sommet entre le frontman héroïque Sylvain Arnaux et le producteur Baptiste Homo. Le premier incarne avec une intensité folle le romantisme rock si présent dans la voix de Nick Cave, de  Ian Curtis et de Trent Treznor. Le second enveloppe cette poésie sombre et viscérale d’un épais brouillard sonore au puissant pouvoir évocateur, pour donner corps à une vibrante rédemption cold wave.

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LAURENT THORE

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SARAJEVO & MOI

Icarus falls

Velouria Recordz

Après un premier album en 2018, le groupe de Michel Mercier, connu par ailleurs pour le projet Handful of Snowdrops, revient avec ce cinq titres tantôt chanté en anglais, tantôt en français comme sur “Chute libre”. Oscillant entre synth-wave à tendance plutôt dark (“Icarus falls”, “Shame”) et dream pop (“Original sins”), les Québécois témoignent de la vigueur d’une scène post-punk régionale qui veille à ce que la flamme de leurs glorieux ainés ne s’éteigne pas de sitôt.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

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SEYES

Closure

Music Box Publishing

Après l’album Beauty dies en 2020, le duo électro-pop composé de Charlotte Savary et Marine Thibault revient avec quatre titres aussi savoureux qu’un bonbon acidulé qui explose aux oreilles aux premières mesures de “Shot it”. Les pistes suivantes amènent chacune une couleur différente, tantôt aérienne avec “A shore”, mystérieuse avec “Social Sirens“ ou bien encore surprenante sur “The Artist”. Un véritable concentré de vitamines présenté dans un écrin de velours pour affronter la rudesse du monde.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

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SHEITAN & THE PUSSY MAGNETS

Nothing to be said

Autoproduit

Dignes héritiers d’une scène indie britannique dans laquelle ils puisent leurs sons et leur inspiration, le quintet francilien fait sonner ses guitares sur une rythmique qui semble avoir calé son tempo sur celui de la septième cavalerie (“Testing your guts”). Regardant plutôt du côté des Smiths et des Arctic Monkeys (“Fire”) que du côté sombre du Madchester, le groupe distille un rock sans chichi et surtout très efficace.

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XAVIER-ANTOINE MARTIN

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SURE.

Nineteen Years

Autoproduction

Tel un acte de résilience, ce nouvel EP prolonge de la plus belle des manières l’inspiration vibrante du LP 20 Years du trio français. Il est marqué par un équilibre décisif entre électricité rock et électronique synthétique, à proximité du lyrisme puissant et envoûtant de Depeche Mode, même à travers  la reprise du tube “Shout” de Tears For Fears et les troublantes versions piano-voix finales.

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LAURENT THORE

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SWAN MELANI

High Star Hotel Rooms

Auto

Les pieds sur Terre, la tête dans les nuages, c’est la posture adoptée par cette pop qui n’en est pas, traçant cinq chemtrails dans le ciel avant de disparaitre dans l’éternité de l’azur. Le genre d’artiste inspiré et inspirant capable de produire une esthétique musicale singulière. Son auteur nous décrivait sa musique ainsi : « Si je devais rapprocher mon EP d’un peintre ce serait Monnet. Cette sorte d’enfouissement, de flou, le dessin est là mais les éléments se conjuguent et s’entremêlent. Je pense notamment à cette peinture que Monet a fait du Parlement suisse… »

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JULIEN NAIT-BOUDA

 

U.R.TRAX

U R TRA$H

Lobster Theremin

Phénomène de la musique pour noctambules, la jeune DJ Parisienne de 18 ans voit son influence monter Outre-Manche dans la Perfide Albion, là où cette dernière a déposé ses valises après avoir oeuvré à Paris dans des lieux qui mettront la larme à l’oeil aux nostalgiques du dancefloor, Concrete, Dehors Brut… Autant de talent à un tel âge est une chose rare, c’est l’impression laissée par l’écoute des cinq titres qui composent ce maxi convoquant tout ce qui s’est produit de réjouissant sur les 30 dernières années dans la sphère de la musique électronique, le tout gouverné par un sens du rythme furieusement pulsatif. La nuit lui appartient, le jour aussi.

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JULIEN NAIT-BOUDA

 

VAPA

Mental EP

VAPA Records / Chancy Publishing / Wiseband

La musique de cet esthète de la modernité s’adresse à tous les sens. Elle plonge les corps dans les rythmes enivrants de son inspiration en pleine dévotion techno mentale et deep house. Elle active les esprits par le sens métaphorique et philosophique de son propos artistique, à travers les différents niveaux de lecture émanant  de la profondeur sensible de ces créations synthétiques immersives.

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LAURENT THORE

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VERDUN + OLD IRON

Split EP

Saka Cost, Cold Dark Matter, Coups de Couteau, Araki Records, Gabu Records, Seaside Suicide Records

La formule du split est toujours un moteur des musiques extrêmes alternatives. La rage qui émane de cette rencontre au sommet entre Verdun, figure hexagonale du métal extrême et Old Iron, groupe américain de renom est absolument furieuse et dévastatrice. Chacun à leurs manières, ils développent beaucoup de nuances au coeur du chaos, entre le hardcore le plus déviant et le post-métal le plus massif.

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LAURENT THORE

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VIKKEN

Joie

Autoproduction

On connaissait Vikken comme DJ et producteur. Le voici désormais également compositeur. A l’écoute de son premier EP on se dit qu’il aurait été vraiment dommage qu’il ne franchisse pas le pas. Sur une trame électro-ambient le musicien délivre des titres faits aussi bien pour danser que pour penser. Les textes centrés autour des questions du genre et de l’identité sont poignants, la musique majestueuse. L’électro dans ce qu’elle a de plus belle.

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PIERRE-ARNAUD JONARD

 

XOLOT

Xolot

Promesses

Duo franco-mexicain signé sur l’un des labels les plus excitants du moment, Promesses, la matière sonore expulsée en ces lieux pourrait s’assimiler à un cactus congelé. Textures synthétiques réfrigérées sur des rythmiques suaves et désarticulées portent ce combo dont les accents R’n’B dessinent les contours d’une musique du futur qui au regard des productions actuelles pourrait passer pour de la science-fiction… Mais Xolot est pourtant bien réel !

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JULIEN NAIT-BOUDA

 

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