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Thomas Jamet – Electric Pyramid

Sortons des clichés, les gens dans la pub peuvent être aussi des fous de rock ! Preuve ici avec un ex-Petit chanteur à la croix de bois passé par le punk avant de manager les Electric Pyramid en parallèle de son travail… Rencontre avec Thomas Jamet.

Peux-tu nous résumer ton parcours ?

Après des études de droit, philosophie, sociologie et sciences politiques j’ai commencé ma carrière il y a 20 ans dans le monde des médias en agence de communication. Je travaille au quotidien avec des grandes marques qui cherchent à entrer en contact avec leur public et suis également professeur à Sciences Po. J’ai aussi publié trois livres. Heureux papa de deux filles et deux garçons, j’ai également été manager de groupes de rock et a travaillé avec des artistes indépendants et des artistes français (Stuck In The Sound, Emma Daumas, Ed-Äke, Junie Jungle, Hopper) ou internationaux (Jeff Scott Soto). Aujourd’hui, je manage le groupe rock Electric Pyramid aux côtés du légendaire manager de Queen, Jim Beach.

Ton rapport avec le rock ? D’où te vient cette passion pour la musique ?

C’est mon cousin germain qui m’a fait découvrir la musique et le rock avec Queen quand j’avais 4 ans. Assez vite c’est devenu ma matrice musicale, et j’ai écouté un peu de tout, du classique au metal. J’ai chanté dans des chorales des Petits chanteurs à la croix de bois, de façon semi-pro, à l’adolescence mais c’est quand mon frère a monté un groupe de punk hardcore dont il était le batteur que j’ai décidé de m’impliqué dans le management, qui consistait plutôt à l’époque à transporter le matos dans le break de nos parents et d’aller négocier les tickets de bière auprès du patron du lieu !

Ton frère Henri a aussi un pied dans la musique, non ?

Oui, il dirige les labels du groupe Believe et s’est fait une spécialité dans le hip-hop français ! Pas mon truc, mais il cartonne !

Actuellement tu diriges une importante agence dans le monde des médias et de la publicité comment y insères-tu une dose de rock ?

Eh bien ma devise est de toujours apprendre quelque chose, chaque jour. L’esprit rock, c’est d’avancer, toujours, et de ne jamais se reposer.

Comment et pourquoi es-tu devenu en plus manager d’un groupe ?

J’ai depuis toujours ressenti le besoin de travailler avec des artistes. J’ai un aïeul qui était pianiste d’Edith Piaf et mon grand-père était artiste-peintre. Je ne joue d’aucun instrument, mais j’aime l’énergie de la scène, celle qui se dégage d’un groupe qui écrit en studio aussi. C’est magique ! Je trouve donc le temps pour cette passion, et j’ai plein de projets.

Electric Pyramid, c’est qui ?

Electric Pyramid est un groupe de rock anglais qui cherche à redonner ses lettres de noblesse au classic rock et au rock de stade. 5 musiciens expérimentés qui ne se donnent aucune frontière en terme d’ambition et d’attitude ! Quand Jim Beach, manager historique de Queen est venu me chercher et m’a présenté son fils Ol Beach, le leader et chanteur du groupe, nous avons tout monté ensemble, et après de nombreux concerts en France et à l’étranger (dont une tournée des festivals en 2019, qui nous a emmené jusqu’au Japon) nous avons sorti le premier album en juin 2021, produit par John Cornfield qui a réalisé des albums pour Muse, Supergrass ou Oasis.

Quels sont tes prochains challenges avec Electric Pyramid ?  

Une tournée française ! Nous jouons au Havre (Magic Mirrors) le 20 novembre, à Paris (Nouveau Casino) le 22 et à Saint-Jean-de-Vedas (Secret Place) le 27 ! Le groupe a hâte de retrouver la scène… Et puis nous sommes déjà en train de finaliser le deuxième album, qui sortira à l’été 2022 !

Photo ELECTRIC PYRAMID : ANDY WILSHER

>>Site de Electric Pyramid

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