“Only dark matters”
Présentation
« Du plus loin que je me souvienne, j’ai toujours été attiré par la culture et les arts. Mes parents m’emmenaient avec eux à des concerts, des expos, au théâtre, etc. Ils ont beaucoup d’artistes dans leur entourage. Dès qu’on était invité quelque part et qu’il y avait des instruments, je me débrouillais toujours pour pouvoir les toucher ou au moins les admirer. À l’âge de 5 ans, mes parents m’ont offert ma première batterie pour me canaliser, et à 8 ans, je jouais des reprises de Nirvana avec ma grande sœur Anaïs. Elle a également joué un grand rôle dans mon éducation musicale et même visuelle. Des années plus tard, elle est partie faire des études d’art à Bruxelles et j’ai fini par la rejoindre alors que le cinéma me passionnait de plus en plus. J’y voyais un lien très fort avec la musique et j’étais fasciné par le sound-design et l’art du bruitage. Après un passage à l’IAD en section réalisation (école d’audiovisuel de Louvain-La-Neuve), j’ai vite senti que l’école n’était pas pour moi et je me suis lancé en autodidacte dans l’écriture, la composition et la réalisation jusqu’au jour où je me suis senti prêt à produire mon premier album Only dark matters. Dès le départ, j’avais l’envie qu’il soit une synthèse de tout ce qui m’anime, je ne me voyais pas uniquement comme un musicien, mais plutôt comme créateur touche-à-tout. »
“Only dark matters”
« “Only dark matters” est le dernier titre que j’ai composé pour l’album éponyme. J’ai fait pas mal de démos avant de trouver le thème qui correspondait à l’émotion que je souhaitais communiquer. Je savais que je voulais clôturer l’album avec ce titre, en faire une sorte d’épilogue solaire. Au final, j’ai ajouté deux morceaux pour compléter l’album, mais ce titre reste un moment clé pour le personnage. Il est enfin en paix avec ses contradictions et il a pu sortir la tête de l’eau. Les paroles me touchent beaucoup. François Vinsot et moi avons réellement réussi à traduire cette émotion entre partage et réconciliation. Il y a aussi un mot en néerlandais « samen » qui veut dire ensemble. Ça sonne comme « Amen » et ça renforce ce sentiment d’accomplissement et de prière en même temps. »
Clip
« Lorsque j’ai eu l’idée pour la pochette, très vite j’ai vu le potentiel pour créer d’autres scènes avec cette créature. Un soir au moment de m’endormir, j’ai été traversé par tout un tas d’images de mort et de résurrection. De plus, avec le label (Lachesis Records), nous voulions tourner un clip, alors j’ai noté les idées avant qu’elles ne m’échappent et j’ai attendu le matin pour adresser l’idée à Floriane Desperier (fondatrice du label). Nous étions tellement convaincus par ces images que nous avons lancé la production immédiatement. »
Projets
« L’été va être bien rempli, j’ai plusieurs résidences sur des projets tous très différents, dont une consacrée à l’écriture d’un scénario de fiction pour un long-métrage, avec François Vinsot. Et en septembre, 22 for Silicon Alone sera en résidence de création pour notre live à la maison des Cultures de Molenbeek-Saint-Jean. Il y aura une équipe de choc : Hugo Van Rechem au violon et à la mandoline, Balthazar Naturel au cor anglais, au saxophone et à la clarinette, Alberto De Juan au piano et aux synthés et Pierre Martin derrière les fûts. À l’issue de cette résidence, nous ferons une captation que j’ai hâte de pouvoir partager. »
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