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HURDY-GURDY

“Sous les jupes d’Alice”

 

Présentation

« Nous sommes un groupe de rock avant tout, mais avec un désir de sophistication, d’enrichissement du genre originel. Nous n’hésitons donc pas à faire appel au piano, aux cordes, aux cuivres, etc., dans des teintes qui s’iraient promener des glaces sibériennes jusqu’aux soleils écrasants du plus profond du sud des États-Unis d’Amérique, tout en faisant des haltes choisies dans quelque cabaret berlinois des années 30, ou, au long cours de voyages dans le temps, dans les tréfeuillages baroques du XVIIe siècle français, ou encore dans les monstruosités littéraires et picturales de la fin du XIXe siècle.

Il y a, certes, dès l’origine, des désirs de ballades qui s’emballent, de la mélancolie qui s’empourpre, qui bleuit, dans de la rage afroidie… Sombre, lancinant, si l’on veut ; le rock’n’roll primal tout de même rôde au fond du cabaret… des fantômes punks vêtus de collerettes et de fraises… Voilà les chansonnettes que nous aimons le plus : des lenteurs trompeuses qui s’achèvent dans des sons de craquements d’os. Ce dont témoigne, je l’espère, notre dernier album, Les turpitudes en fleurs de Scarlatine Wepler, un album un peu particulier puisqu’il se veut une sorte de conte cruel composé de chansons elles-mêmes précédées de brefs chapitres musicaux.

La formation du groupe a beaucoup varié. En ce moment, nous sommes cinq : Kim Adam à la guitare, Axel Vallat à la basse, Jean-Baptiste Naturel au piano, moi-même, Jérôme Gurdyk dit Hurdyk (c’est mon patronyme officiel) au chant, et à la batterie Fabrice Fenaux, ex Jack The Ripper et actuel Emma Sand. Cependant, sur notre dernier album, c’est Christian Dauvergne qui tient les baguettes et Emmanuelle Favier joue de l’accordéon et fait des chœurs : elle nous a depuis quittés pour une fructueuse carrière d’écrivain. »

“Sous les jupes d’Alice”

« Nous sommes un groupe de clair-obscur, mais avec une part de dérision et même, je l’espère, d’autodérision, d’où quelques rares chansons plus pop, plus légères (comme c’est le cas de celle qui est présentée ici) et, par exemple, les paroles parfois grinçantes du personnage principal de notre album, Scarlatine Wepler. Oserais-je donc espérer que l’ironie à laquelle les textes des chansons font régulièrement appel, et dans cette chanson aussi d’ailleurs, est perceptible ? D’autre part, ces chansons plus pop se veulent une porte d’entrée vers les morceaux plus foisonnants et aux constructions plus implexes du reste de notre album. »

Clip

« Selon Thomas Lewis, le réalisateur, le clip n’a pas été “pensé”. La matière de base, c’était la thématique Alice au pays des merveilles, dont Thomas est très friand, associée à des idées formelles (split-screen, ombre chinoise, vieux film, robe fluorescente du personnage féminin…). Quoi qu’il en soit, et même si Thomas Lewis et moi-même aimons à nous taquiner, il y a des connexions artistiques très fortes entre son univers esthétique et les ambiances cinématographiques des morceaux de Hurdy-Gurdy.

Tod Browning, les deux David (Lynch et Cronenberg), Guy Maddin, Peter Greenaway nous sont des berceuses. Un goût commun pour le Beau bizarre en somme. Si bien qu’une collaboration était une évidence. Mais nous avons eu beaucoup de chance car j’ai toujours trouvé une très grande qualité formelle aux travaux de Thomas Lewis. Il faut s’aller promener sur sa chaîne YouTube»

Projets

« Outre la sortie de ce clip, nous sommes affairés dans notre laboratoire à concocter de nouvelles chansons. Elles devraient s’avérer… plus sèches, plus rêches… Et, prenant acte, hélas, de la fin de la notion d’album, elles devraient sortir progressivement, une par une peut-être. »

>> Site de Hurdy-Gurdy

 

 

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