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GIEDRÉ

“Des grosses papouilles”

Comme le déclare son entourage, GiedRé est le fruit d’une époque qui a digéré Brassens et Houellebecq. Voici son actu confinée :

“Après dix ans à faire des chansons à la guitare, elle a cassé une corde, alors, GiedRé a décidé de se mettre au piano. D’abord parce que c’est plus compliqué de casser une touche, et puis parce que c’est un instrument prestigieux, idéal pour aller pécho à la plage en skate.
Et surtout, parce que ça permet de jouer assis, et ça, c’est peut être un détail pour vous, mais pour elle, ça veut dire beaucoup.

Fini les phlébites, les varices, et les pieds gonflés ! Grâce au piano, elle peut faire ses concerts en pantoufles sans que personne ne le remarque. (sauf les fétichistes de pantoufles bien sûr, toujours à l’affût d’une petite charentaise à mater discretos) (#BalanceTonPantouflophile)

Évidemment, un concert au piano, c’est plus compliqué pour péter discrètement, parce qu’il faut lever une fesse, mais elle fait semblant de danser sur ses mélodies endiablées et le public n’y voit que du feu. A mille lieues de la chanson bêtement engagée (qu’elle brocarde à loisir et raison), GiedRé ne s’embarrasse pas de concepts ; elle ne s’intéresse pas aux idées mais aux gens, aux êtres, dans toute leur désolante banalité/complexité.
« Comprendre et ne pas juger » proclamait Simenon : à sa façon – mutine et funambule, charmeuse et percutante – GiedRé ne dit pas autre chose. Sa comédie humaine est un monde d’éclopés et de salauds, ou chacun oscille entre le calvaire et l’extase, englué dans le réel le plus poisseux et le plus simple. Elle ne délivre aucun message inutile : elle montre, tout, jusqu’à l’hilarant, jusqu’à l’atroce.”

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