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INRED

Brute Art

Autoproduit

InredPour sa deuxième livraison, le groupe a considérablement recadré son propos, se voulant plus direct et concentré sur les guitares. Lo-fi mais pas dénué d’aspirations baroques, ce nouvel effort est un mur de guitares au-dessus duquel plane l’ombre du regretté David Bowie, source d’inspiration palpable dans le chant et dans l’aspect généralement barré et avant-gardiste de la chose. Un contexte général propre à faire ressortir la morgue du chanteur Pat Griffiths et nous rappeler, à l’occasion, que ce dernier est d’origine britannique. Tout sauf un détail, tant le disque est un hommage aux sonorités de la Perfide Albion, du glam au punk, qui ont bercé son enfance. Et c’est ainsi à un fascinant tour auquel nous sommes conviés, ne sachant jamais exactement ce qui nous attend au détour d’un couplet bien planqué derrière des atours simples et directs. Enfin, l’album fait honneur à son titre grâce à une présentation soignée en forme de pochette surprise, agrémenté d’un chouette poster.

À écouter en priorité : “Pink cloud island”, “Brute art”, “The darkness”, “Omnivore”.

RÉGIS GAUDIN

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