Django main de feu
Ed. Dupuis, 88 pages, 17,5€
Django Reinhardt est un immense musicien. Un génie, et plus encore : « un dieu », écrit Thomas Dutronc, en préface de cette bande dessinée passionnante. « Pour tous les plus grands guitaristes de la terre, le jeu de Django a toujours dépassé tous les autres, c’est même un peu inexplicable. Comment peut-on jouer aussi bien ? » Son enfance est une légende auréolée de mystère, et c’est sur celle-ci que les auteurs ont choisi de se concentrer, après de longues recherches historiques détaillées à la fin de l’ouvrage. Django a grandi dans la « zone », le surnom donné dans l’entre-deux-guerre à l’immense bidonville s’étendant aux portes de Paris. Il vit dans une caravane, en compagnie de son frère et de sa mère. Musicien prodige, d’abord au violon, au cymbalum puis au banjo et à la guitare, il est vite repéré par les groupes de bal musette parisiens, avant de s’initier au jazz. Lorsqu’un incendie détruit sa caravane, il manque de se faire amputer la main gauche. Après des mois de rééducation et de travail acharné, il retrouve son incroyable virtuosité. Le mythe Django est né…
AENA LEO
