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STEPHANE CADE

Pas ce que tu crois

Le Furieux

Stéphane CadéExilé à Stavanger en Norvège pour l’enregistrement, le Parisien nous envoie une carte postale enchanteresse de son lieu de confinement. Débutant par le très beau “Kvernevik”, un quartier de la ville norvégienne, où il évoque les raisons qui l’ont amené à y séjourner, la narration, souvent proche de celle de Vincent Delerm, emporte l’auditeur dans une introspection de belle facture. Ainsi en cette période de questionnements intimes pour une humanité désorientée, comment rester insensible à “Biches” la très belle invitation à pratiquer le nécessaire retour à la nature maltraitée. Il serait vain de résister à ces chansons empreintes d’humanité, respirant le vécu et dont la musicalité (synthés, cordes et vents) envoute. Réalisé par Stéphane Détrez, ce cinquième opus où l’intime se confronte aux grands espaces, est touchant de délicatesse. Jamais parvenu à un tel niveau mélodique, l’auteur-compositeur affiche désormais une belle maturité artistique.

À écouter en priorité : “Kvernevik”, “Biches” et “Hacker”.

ALAIN BIRMANN

>> Site de Stéphane Cadé

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