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THEO LAWRENCE

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

Le 21 octobre 2019, Balajo, Paris.

Theo Lawrence & the Heart est mort ! Vive Theo Lawrence ! Depuis son concert parisien au Trianon qui clôturait la tournée du premier disque Homemade Lemonade, il y a eu du changement. Le nom s’est raccourci, quelques membres sont partis, d’autres sont restés et surtout un nouvel album, Sauce piquante, vient de sortir avec un certain changement de style.

Le concert dans la salle parisienne du Balajo était donc un moyen pour les fans de découvrir ce nouveau Theo Lawrence. Et la découverte est assurément totale puisqu’ils font table rase du passé et des chansons précédentes : « Ce soir, il y aura que des nouveaux morceaux ou des morceaux que je n’ai pas écrit, mais que j’aurais vraiment aimé écrire » comme l’explique Theo au début du live. Un parti pris artistique courageux même s’il déroute un peu certains qui attendaient leurs morceaux préférés du précédent disque.

 

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

Theo Lawrence

 

Avec ses cheveux en arrière, son bolo tie et sa guitare acoustique dans une salle du Balajo au décor fait pour lui, l’ambiance est plantée dès le départ : toujours rétro, il part beaucoup plus nettement vers la country. Même s’ils ne connaissent pas forcément les titres, les fans sont contents et prêts alors que le concert démarre en douceur avec la chanson “Prairie fire”, ce dernier vient d’ailleurs tout juste de sortir en clip. Après avoir enchainé avec un “In the back of my mind”, il est temps de réveiller un peu la foule et c’est avec le morceau “Let’s go down to Bordeaux”, invitant à venir découvrir leur nouvelle ville de résidence, que les spectateurs commencent à bouger et danser un peu.

 

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

Theo Lawrence

Toujours un tombeur

Si l’ambiance est beaucoup plus folk et country, il n’oublie ses classiques de RnB et reprend magnifiquement “Behold” des Blues Busters. Sa voix de crooner fait d’ailleurs toujours effet et il suffit qu’il raconte ses histoires d’amour comme sur “Petit cœur” ou “Evangeline” pour séduire comme il sait si bien le faire. Mais cela n’empêche pas qu’à côté de lui, les solos du discret Thibault Ripault à la guitare électrique ou du nouveau clavier Julien Bouyssou font mouche plus d’une fois et chauffe une salle pendant toute cette heure de concerts. Pour terminer en beauté avant les rappels, le premier single de son deuxième album “The worst in me” est joué à pleine force par le groupe et notamment par le nouveau batteur Bastien Cabezon qui n’hésite pas à bourriner sur sa batterie.

 

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

Theo Lawrence

Après les deux titres pour le rappel et ce concert d’un peu plus d’une heure, on se rend compte que la formule a changé, mais qu’elle marche toujours. Un changement peut-être salvateur qui même s’il surprend évite la lassitude.

 

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

Theo Lawrence © Guendalina Flamini

 

YANN LE NY

Photos : GUENDALINA FLAMINI

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